Les inquiétudes autour de la non livraison du site d’Oyem, notamment, n’entament en rien l’optimisme de la ministre des Sports. Pour elle : «Les quatre stades sont prêts».
A mesure qu’approche l’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017, une partie de l’opinion s’interroge sur la poursuite des chantiers, censés être livrés quatre mois avant le début de la compétition. Des inquiétudes qui n’entament en rien l’optimiste de la ministre des Sports.
«Les quatre stades sont prêts, Libreville, Franceville, Oyem et Port-Gentil», a déclaré Nicole Assélé, le 19 décembre dernier à Libreville, quelques jours après avoir pourtant exprimé des «inquiétudes» sur la nouvelle enceinte d’Oyem, dans le Nord du pays. «Ce n’était pas des inquiétudes sur le stade, mais quant à la livraison des espaces extérieurs», a recadré la ministre des Sports.
«La société m’a assuré qu’à la fin du mois les parkings seront tous prêts», a-t-elle affirmé, en ce qui concerne le site d’Oyem qui va recevoir le Maroc, la Côte d’Ivoire, la RD Congo et le Togo. Une détermination outrepassant le climat postélectoral, mis en avant par les détracteurs de la compétition pour justifier un hypothétique retrait du Gabon de l’organisation de la Can 2017.
«L’élection présidentielle relève du passé. Je ne pense plus à l’élection mais à la célébration du football», a coupé court Nicole Assélé, qualifiant de «honte» les appels au boycott de la Can 2017 par une frange de l’opposition et de la société civile.
Dans son opération d’assurance aux Gabonais sur le déroulement au pays de la compétition, la ministre était la semaine dernière à Port-Gentil où, accompagnée du chef de l’Etat, elle a révélé que le «petit souci de pelouse» appartenait désormais au passé. Reste à savoir si la question du mobilier dans cette enceinte a, elle aussi, été résolue.