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Filière : Le manioc, star de la foire agricole de Libreville
Publié le lundi 19 decembre 2016  |  Gabon Economie
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© Autre presse par DR
Programme Graine au Woleu-Ntem : Premières ‘’Graine’’ de manioc en terre
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Cette denrée, qui fait partie de la base de l’alimentation au Gabon, est la plus visite sous plusieurs formes dans les stands au Jardin botanique.

Le manioc sous toutes les formes et sous tous les stands. C’est l’image que le visiteur retient de la foire agricole qui s’est tenue du 15 au 17 décembre 2016 au Jardin botanique de Libreville. Dès le premier stand, à l’extérieur, le manioc donne à voir : en tubercules, transformé en bâton de manioc (long et court) cassava, mingouela, Bapala, en feuilles et en boutures. La denrée, dans son entièreté et sa diversité, est ainsi transportée des champs du fin fond de l’arrière-pays, à la foire agricole de Libreville par des femmes des associations et coopératives agricoles (Bougoudi Asseng-garde, Coopérative agricole Djowa Bavaristi Ba Ngobu et bien d’autres).

La star de la foire s’arrache comme des petits pains. Des consommateurs débarquent à bord des voitures, remplissent les malles à arrières uniquement des tubercules, des feuilles et des bâtons de manioc transformés et repartent tous ravis d’avoir fait de bonnes affaires. Surtout que lors de cette foire agricole, les prix ont défié toute concurrence : les prix du tas oscillaient entre 250 Fcfa et 3000Fcfa. Les prix intermédiaires (500 FcFa, 1.000 Fcfa, 2.000 Fcfa), permettaient à toutes les bourses de s’offrir soit des tas, soit des sacs de manioc frais en provenance des champs de l’arrière-pays. « Je suis venue acheter les tubercules pour aller vendre. Le manioc est une denrée qui passe beaucoup sur nos marchés vu qu’on le consomme sous plusieurs formes », se réjouit Suzanne, une vendues de vivres au petit marché d’Angondje.

Motivation
Dans les box à l’intérieur du grand hangar du Jardin botanique, les coopératives agricoles, en plus des expositions, présentent elles aussi aux visiteurs leurs structures. Ici encore, le manioc a occupé une place centrale. C’est le cas dans le stand ANK Gabon entendu Amidon national du Kako. Cette société située dans le Haut Ogooué, est spécialisée dans la transformation du manioc pour l’obtention de l’amidon destiné à la commercialisation dans les marchés internationaux, notamment européens.

Si les populations gabonaises ont très vite pris conscience de se mettre dans la culture du manioc, l’activité dans les coopératives reste encore artisanale (débroussaillement, plantation, récolte et transformation). Les promoteurs de ces associations et coopératives déplorent le manque d’appui de l’Etat pour leurs structures. Ce qui ne leur permet pas de produire en quantités importante. «Au début, on peut récolter dix sacs et au fur et à mesure qu’on avance, en récolter 20 sacs voire 24 sacs. Il y a aussi les animaux comme les hérissons, les porcs-épics qui nous embêtent. Ils viennent manger nos produits», indique Sévérine Koumba Koumba, agricultrice.
Au vu de l’importance du manioc aussi bien dans l’alimentation que dans les industries, l’Etat gabonais aurait grand intérêt à accompagner les producteurs qui s’y lancent. Surtout que la prise de conscience de la culture du manioc est devenue une préoccupation majeure pour les gouvernements en zone Cemac à travers la plateforme multi-acteurs de la chaîne de valeur manioc.
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