LIBREVILLE - Le coordonnateur des programmes de l’ONG IRDC Africa, Hervé Omva Ovono a fustigé, vendredi à Libreville, le rapport de l’ONG américaine Each et Brainforest qui pointe un droit accusateur sur les palmiers à huile géré par Olam Gabon.
Pour l’ONG IDRC Africa, les accusations formulées par l’ONG américaine Each et Brainforest portant sur le non-respect de l’environnement et l’appropriation des terres des populations villageoises par Olam Gabon, ne reflètent nullement les réalités. Le coordonnateur des programmes IDRC Africa, par ailleurs partenaire, a relevé qu’Olam Gabon s’est engagé auprès des autorités et de la société civile gabonaise à mener des actions responsables, notamment en limitant l’impact environnemental.
« Tout en minimisant l’impact environnemental, Olam et ses partenaires, se sont engagés auprès du gouvernement à protéger les ressources naturelles, patrimoine du Gabon. Aussi, les conclusions de ce rapport semblent plutôt avoir une connotation politique qu’écologique »
Dans son souci constant, le groupe a initié plusieurs collaborations avec de nombreuses institutions gouvernementales telles que l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) ou encore l’Institut de recherche en écologie tropicale. Des coopérations, ayant permis la mise en place d’une stratégie de développement agro-industriel cohérente pour le Gabon. Tout en prenant en compte les standards internationaux reconnus en termes de gestion durable des ressources naturelles.
M. Omva a indiqué qu’Olam veille au respect des forêts à haute valeur de conservation (HVC) et aux forêts à haute teneur en carbone (HCS), mettant ainsi la moitié de ces concessions en zones de conservation, pour lesquelles un suivi rapproché est opéré pour garantir leur intégrité, représentant près de 60 000 ha de milieux naturelles mis en défend.
Sur les rapports d’Olam et des populations, l ‘ONG IDRC Africa relève que des études sociales approfondies sont menées pour assurer que les populations sont informées au préalable du développement des activités. « Si ces dernières ne souhaitent pas l’implantation d’Olam aux abords de leurs villages, aucun développement n’y sera envisagé. Si le projet est le bienvenu, comme dans une très grande majorité des cas, Olam s’engage à conserver le terroir ancestral des populations locales . Ce processus, aussi appelé Clip (Consentement Libre, informé et préalable) aboutit à un contrat social qu’Olam honore durant toute la vie de ces populations.
Des efforts ayant valu à Olam Gabon de recevoir en 2016 son premier certificat RSPO, ou roundtable for substainable palm oil pour la plantation d’Awala et s’est engagé à certifier l’ensemble de ses plantations, devenant ainsi le plus grand producteur certifié d’Afrique.