Libreville – Le ministre gabonais du Pétrole, Etienne Dieudonné Ngoubou, dans une conférence de presse vendredi à Libreville, a affirmé que les compagnies pétrolières Shell et Total (deux majors de l’or noir gabonais) ne quittent pas le Gabon comme l’indique des rumeurs persistantes.
Selon le ministre, ces deux compagnies restent au Gabon mais ont décidé de céder tous les champs pétroliers dans lesquels elles ne réalisent plus de bénéficies au regard de leurs coûts de production et leurs standards.
Pour le cas de Total, toutes ses actions dans les champs matures ont été rachetées par Perenco, spécialiste de la récupération d’huile dans les champs matures.
Les discussions s’ouvriront en janvier prochain pour connaitre le ou les nouveaux acquéreurs des champs ou actions que libérera Shell. Un fonds financier américain serait en pôle position suivi de Perenco, Addax petrolium et Gabon Oil compagnie (GOC, société de l’Etat gabonais).
Le ministre Ngoubou a refusé de croire que ces actions conjuguent l’avenir pétrolier du Gabon au passé. Il a soutenu que d’ici 2020, le Gabon produira autant de gaz que de pétrole. Sa production pétrolière pourrait suffisamment remonter suite aux nouvelles recherches dans des nouveaux « thèmes ».
En 2015 la production pétrolière au Gabon était de 250 000 barils par jour. Elle sera d’environ 230 000 barils en 2016, selon des prévisions.