En prélude à son spectacle, demain à 20 heures, à l'auditorium de l'immeuble Arambo, la princesse du Tandima partage, dans cet entretien, quelques axes de ce rendez-vous.
l'Union. Le public était déjà habitué à vous voir évoluer à l'ombre de Vyckoss Ekondo ou aux côtés d'autres artistes de renom. Y a-t-il une explication au fait de vous produire maintenant toute seule en live ?
Laurianne Ekondo : " Il est vrai que j’ai toujours été présente dans les concerts aux côtés de l’icône de la musique tradi-moderne gabonaise qu'est Vyckoss Ekondo, et aussi de nombreux artistes nationaux et internationaux. Aujourd’hui, il s'agit d'une sorte de consécration par rapport à ma carrière. J’ai commencé à chanter depuis près de 10 ans. Ce concert représente vraiment pour moi le prix de mes efforts et de ma persévérance."
Pourquoi est-il baptisé "Héritage et partage" ?
Ce thème nous renvoie aux origines du Tandima. C'est ici l’occasion d'exprimer ma gratitude à ce grand homme de culture, qui est mon père Vyckoss Ekondo, pour avoir créé un tel concept à travers lequel les Gabonais s’identifient. Le Tandima est une expression culturelle contenant des signes, symboles, lyriques, et des chorégraphies de la plupart des 45 ethnies de notre pays.