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Manifestation d’élèves : la violence, les gourdins et matraques du Général Oye Zué
Publié le vendredi 16 decembre 2016  |  Gabon Review
Jean-Clotaire
© Autre presse par DR
Jean-Clotaire Oyé Nzué, le commandant en chef des Forces de police nationale
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On le sait, le Général Jean-Clotaire Thierry Oyé Zué, commandant en chef des Forces de Police nationale, est un spécialiste de la répression et du maintien de l’ordre. Mais pour maintenir l’ordre, certaines polices, à travers le monde, font de leur seule présence sur les lieux des manifestations un moyen de dissuasion. Ce n’est pas le cas au Gabon.

Dès qu’il y a une manifestation plus ou moins destinée à revendiquer de meilleures conditions de travail ou de vie, les éléments des Forces de Police nationales viennent réprimer sévèrement les manifestants. Cela s’est encore vu, le mardi 13 décembre dernier, au Lycée Paul Indjendjè Gondjout (LPIG). Devant le manque criard de tables-bancs dans cet établissement, les élèves «bleu ciel-blanc» ont entrepris, peu avant la mi-journée, de dire leur ras-le-bol à l’intérieur et aux abords de leur lycée. «Nous voulons les tables-bancs, nous ne voulons plus suivre les cours assis à même le sol», clamaient-ils. «À chaque fois que nous devons recevoir des cours, nous devons aller de bâtiment en bâtiment pour essayer de trouver des tables-bancs ; hier, je suis parti du bâtiment I pour le bâtiment D pour trouver une table, ça ne peut pas continuer comme ça, on veut des tables-bancs», a crié un élève du Lycée au micro de Radio télévision Nazareth (RTN).

Violences, gourdins et matraques

Mais mal leur en a pris, les Forces de Police nationale appelées par les responsables de l’établissement sont arrivées et ont, sans ménagement, donné des coups de gourdins et de matraques aux jeunes apprenants. Il y a quelques mois déjà, des éléments du même corps de sécurité avaient lancé des grenades lacrymogènes aux mêmes lycéens, alors que ceux-ci demandaient à apprendre, la grève de leurs enseignants s’allongeant alors indéfiniment.

Où est donc passé le respect des droits de la personne humaine ?

La répression systématique semble être devenue, pour les policiers, l’arme absolue pour «rétablir l’ordre». La police de Jean-Clotaire Thierry Oyé Zué a donc définitivement choisi la violence systématique pour amener les manifestants à cesser leurs revendications. La moindre émeute, le moindre incident dans un lieu public, est systématiquement réprimé par les éléments du Général Oyé Zué. Pourtant, d’autres méthodes existent, notamment la pédagogie et la sensibilisation. Les policiers savent pourtant que le droit de manifester existe, et face à celui-ci, il y a des limites à ne pas franchir, il y a le respect des droits de la personne humaine. Il y a des limites face à des adolescents et à des tout-petits…

La répression à tout-va dont font montre les policiers, la violence systématique pour un oui ou pour un non, tous ces abus, tous ces dérapages, en un mot toutes ces bavures ne peuvent être les seuls moyens de dissuasion.
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