Après quatre mois de détention, le coordonnateur national des jeunes de l’Union nationale (UN) a recouvré la liberté le 14 décembre en début de soirée. Ses compagnons espèrent qu’il s’agit de la fin d’«un acharnement politico-judiciaire».
Interpellé puis placé en détention à la prison centrale de Libreville à la suite des évènements ayant suivi le dépôt de candidature d’Ali Bongo à la présidentielle d’août dernier, Firmin Ollo’Obiang a recouvré sa liberté en début de soirée du 14 décembre. Il aura passé cinq mois dans les geôles. Une détention que ses proches n’ont pas cessé de décrier, estimant que le coordonnateur national des jeunes de l’Union nationale (UN) payait, en réalité, son discours virulent à l’encontre du pouvoir en place, notamment d’Ali Bongo.
Arrêté le 21 juillet 2016, Firmin Ollo’Obiang avait été accusé de «délit d’attroupement armé». S’il avait fini par être entendu puis laissé en liberté provisoire le 29 juillet 2016 par le juge du 3e cabinet d’instruction, de retour à la prison centrale où il était supposé aller récupérer ses effets, une nouvelle accusation lui avait été signifiée : «incendie volontaire». Le jeune leader opposant, dont «le dossier» avait été confié cette fois au 8e cabinet d’instruction, était désormais soupçonné d’avoir pris part, voire fomenté l’incendie de l’ambassade du Bénin au Gabon, en avril 2015. Un incendie survenu quelques heures après l’annonce du décès d’André Mba Obame, ancien Secrétaire exécutif de l’UN.
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