L'agression commise par des élèves du Complexe technique national Omar Bongo sur ceux de Jean-Hilaire Aubame-Eyeghe, n'a pas tardé à être sanctionnée.
Une rencontre voulue par le du ministre de l’Éducation nationale, Florentin Moussavou. Il s'agissait de relever la gravité des faits, mais aussi de voir avec les acteurs du système éducatif, les moyens de prévenir de tels événements.
Si le ministre a affirmé ne pas être venu " avec un fouet caché dans le dos ", il n'en a pas moins indiqué avoir pris ses responsabilités. Quatorze des élèves casseurs ont été arrêtés le jour même. « Les mesures iront de l'exclusion définitive de ces élèves (lycée technique national Omar Bongo), à l'impossibilité de se réinscrire dans un autre établissement secondaire du pays durant l'année scolaire en cours. (...) Les mis en cause verront également leurs bourses supprimées », a-t-il précisé aux parents d'élèves.
Cette agression a fait de nombreux blessés. L'attaque a failli conduire à la destruction du lycée de Nzeng-Ayong. Des cocktails Molotov ont été utilisés. Pour Kevin Metouhou, enseignant de français au LTNOB, les parents doivent revenir au centre des questions éducatives et ne « plus abandonner cette charge aux seuls enseignants (...) ».