Dans un entretien fleuve, à travers nos colonnes, lundi dernier, le vice-Premier ministre, Bruno Ben Moubamba, a dressé un état des lieux peu flatteur du ministère dont il a désormais la charge.
DOIT- ON s’attendre à une opération mains propres au ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement dans les jours à venir ? En tout cas, ce serait la réponse logique aux propos tenus par le patron des lieux, le vice-Premier ministre Bruno Ben Moubamba, dans l’interview qu’il a accordée à certains de nos reporters. Sans mâcher ses mots, il a clairement mis en cause ’’ certains membres de son administration, des acteurs clés de l’État ’’, qui encourageraient le désordre. Autrement dit, des agents publics qui, à travers ’’ l’incivisme ou l’hémorragie financière’’, s’opposeraient à la mise en œuvre des politiques publiques de logement.
En démocratie, de tels comportements délictuels sont tout simplement intolérables. Tant ils sont contraires à l’intérêt général, le seul qui vaille en République. Dès lors, le bon sens et l’éthique voudraient que le vice-Premier ministre saisisse les juridictions compétentes pour que tous ces supposés agents publics indélicats répondent de leurs actes. Ce qui sous-entend qu’il devrait également les saisir, pour qu’elles fassent toute la lumière sur la destination prise par les 250 milliards de nos francs.