Après quinze jours d'une grève d'avertissement, les magistrats regroupés au sein du Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag) ont décidé hier de durcir leur mouvement de grève.
CE, en décrétant “ une grève illimitée avec un service minimum restreint”. Selon les hommes en toge, cette décision viendrait de l'insatisfaction des points inscrits au cahier de revendications soumis à la tutelle.
"Suite aux discussions que nous avons eues avec notre tutelle, et au vu des normes de satisfaction de ces revendications que nous avons fixées, nous nous sommes rendu compte que les avancées n'ont pas atteint ces différentes normes. Raison pour laquelle l'assemblée générale a décidé que ces résultats étaient vraiment insuffisants, et a jugé les avancées insatisfaisantes. Nous avons donc décidé de reconduire la grève", a indiqué Justin Loundou, premier vice-président du Synamag.
En effet, sur six points inscrits au cahier de revendications du Synamag, si certains sont en voie de trouver satisfaction, nombreux sont, néanmoins, restés au point mort. On peut noter, entre autres, la mise à disposition des bâtiments devant abriter les tribunaux administratifs de Port-Gentil et Franceville, afin de rendre ceux-ci fonctionnels.