LIBREVILLE - Le ministère des Affaires étrangères a organisé, récemment, en collaboration avec l’Union Africaine (UA), un atelier de formation axé sur la sensibilisation et la notion de domestication de l’agenda 2063.
L’agenda 2063 est un cadre stratégique pour la transformation socioéconomique positive du continent africain sur les 50 prochaines années.
En ouvrant les travaux de cet atelier de formation, le secrétaire général adjoint du ministère des affaires étrangères Théo Sidoine Mouissi Mikélé, représentant le ministre Pacôme Moubelet Moubeya empêché, a salué la tenue de cet évènement, qui, selon lui, permettra au Gabon de comprendre la notion de domestication de l’agenda 2063, en vue d’une meilleur élaboration et la mise en œuvre des politiques nationales de développement. Aussi, a-t-il précisé que cet agenda s’inscrit dans la politique du Plan stratégique Gabon Émergent (PSGE).
« Notre pays dispose désormais d’un cadre de référence dans lequel doivent s’insérer de façon harmonieuse et rationnelle toutes initiatives, toutes actions destinées à soutenir le développement et à promouvoir le mieux être des populations », a-t-il dit ajoutant que cet agenda montre combien il est important pour le Gabon, de coller ses aspirations nationales à celles des autres pays du continent.
Dans son intervention, le représentant de l’Union Africaine, Jacques Moukouengué est revenu longuement sur les conditions d’élaboration de ce document, précisant que l’Agenda 2063 est une vision à long terme du continent, qui a été conçu par les citoyens africains et transformé en un cadre stratégique.
« Nous avons consulté toutes les couches sociales pour connaitre leur vision de l’Afrique pour 50 ans à venir, puis nous avons compilé toutes ces idées en un certain nombre d’aspirations », a-t-il expliqué.
S’agissant des aspirations formulées par les populations on peut citer entre autres, le souhait d’une Afrique vivant dans la paix et la sécurité, une Afrique prospère fondée sur la croissance inclusive et le développement durable, un continent de bonne gouvernance, de démocratie, de respect des Droits de L’homme, de justice et d’état de droit.
En tant que nouvelle vision pour le développement du continent africain, le représentant de l’UA a relevé que les conditions de réussite de cet agenda, résident entre autres dans un leadership engagé, une culture participative de tous les acteurs, le rejet de l’ethnisme religieux et des inégalités socioéconomiques.
Par ailleurs, il a assuré que l’UA s’attèlera à travailler avec le gouvernement gabonais pour intégrer l’agenda dans le plan national de développement.
Jacques Moukouengué a par ailleurs rappelé que la vision de l’UA est d’avoir un continent intégré, prospère et en paix, qui s’appuie sur ses citoyens représentant une force dynamique sur la scène mondiale.