C'est à travers une déclaration choc du président en exercice du Front, David Mbadinga, que ces regroupements de partis politiques de l'opposition ont rejeté l'acte pris par la haute juridiction.
C’EST un David Mbadinga, président en exercice du Front de l'Opposition sérieusement remonté qui s’est exprimé, hier, au cours d’une conférence de presse au siège du Congrès pour la Démocratie et la Justice (CDJ), sis au quartier Paris-Paris, dans le troisième arrondissement de la capitale.
En présence de ses pairs, dont Jules Aristide Bourdès Ogouliguende, Albert Yangari, Philibert Andzembe, Tsira Nseme Obiang, entre autres, il a affirmé que les raisons invoquées par la Cour constitutionnelle pour justifier le report des législatives 2016, à savoir l’absence de moyens financiers, ne sont pas constitutives d’un cas de force majeur. En effet, a-t-il poursuivi, le cas de « force majeur », tel que la Cour l’a, elle-même, défini, est un « événement imprévisible, insurmontable et extérieur ». Et de se demander si cette absence de moyens financiers est insurmontable lorsque le gouvernement trouve des sources de financement pour organiser la CAN.