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Dialogue Politique : Des Gabonais de l’étranger partant, mais…
Publié le samedi 10 decembre 2016  |  Gabon Review
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Sous réserve de l’acceptation d’un ensemble de préalables, les partisans du triptyque D-T-E, récemment réunis en session extraordinaire à Paris, en France, se sont prononcés en faveur d’un «dialogue national inclusif et souverain». Ils ont également promis de s’engager en vue de l’aboutissement des réformes devant aboutir à un changement du système politique actuel au Gabon.

Préoccupés par la crise actuelle au Gabon, issue de la présidentielle d’août dernier, la Coordination des associations et partis politiques pour le changement et l’alternance démocratique au Gabon (Cappo), le Mouvement des femmes commandos et la Coalition D-T-E (destitution-transition-élection) voient dans le dialogue le meilleur moyen de parvenir à instaurer un climat de quiétude dans le pays. Ce nouveau positionnement, salué par les uns et vivement critiqué par d’autres, a été adopté au terme d’une session extraordinaire des Gabonais politiquement engagés de la diaspora, organisé à Paris du 19 au 26 novembre 2016. Des réflexions soutenues par des acteurs politiques, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et les Nations-Unies.

Pour ces trois mouvements qui continuent de contester la réélection d’Ali Bongo, la stratégie du pourrissement est loin d’être porteuse pour le Gabon. Aussi, ont-ils estimé qu’«il est plus que jamais urgent d’engager immédiatement la Nation sur la voie du dialogue souverain et, surtout, de la réforme des institution». Pour ce faire, ils ont engagé, depuis le 7 décembre dernier, «des démarches qui aboutiraient, sous réserve de l’acceptation d’un certain nombre de préalables, au dialogue national inclusif et souverain» auquel ils appellent désormais.

Toutefois, s’ils ont semblé douter de la capacité des institutions républicaines gabonaises à lire et à rendre le droit au nom du peuple souverain, les Gabonais de l’étranger ont annoncé qu’ils prennent les choses en main. Pour sortir le pays de la crise institutionnelle, politique, sociale et culturelle actuelle, ces compatriotes se sont donnés une mission précise, et non des moindres : «Engager des réformes profondes qui aboutiraient à un changement du système politique actuel».

Comptant sur l’implication de tous dans l’atteinte de cet horizon, la Cappo, le mouvement des Femmes commandos et la coalition D-T-E, ont appelé la classe politique et la société civile à faire preuve de courage, «afin d’établir formellement l’égalité et la souveraineté au profit de la démocratie, l’ensemble des réformes constitutionnelles, institutionnelles et culturelles qui en résulteraient». Une démarche salutaire certes, mais dont l’écho auprès des acteurs politiques, notamment du pouvoir en place et ses nombreux soutiens du moment, reste hypothétique.
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