Industrie du bois : Les jalons d’une transformation structurelle

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Publié le vendredi 9 decembre 2016 | Gabon Economie

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La transformation du bois au Gabon : des chiffres encourageants

La Commission économique pour l’Afrique des Nations unies a organisé avec le gouvernement gabonais une réflexion sur la transformation structurelle du bois au Gabon le 8 décembre à Libreville.

La Concertation de haut niveau sur la transformation structurelle annoncée pour le Gabon s’est tenue ce 8 décembre à Libreville. Ouverte par le ministre de l’Economie forestière, de la Pêche et de l’Environnement, chargé de la protection des écosystèmes, Estelle Ondo, en présence du directeur du Bureau sous-régional des Nations unies pour l’Afrique centrale de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Antonio M. A Pedro, cette rencontre s’inscrit, selon Ghitu-I-Mundunge du Bureau sous-régional de la CEA, dans le cadre d’une série de réunions organisées en Afrique centrale par le Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la CEA.

Il s’agit de discuter « de la question essentielle de la transformation structurelle qui consiste en un redéploiement des moyens et de ressources des secteurs les moins productifs du type agriculture traditionnelle vers les secteurs les plus productifs, du type industrie manufacturière services modernes », explique-t-il. « L’idée ici est de se focaliser sur un secteur en particulier, le secteur du bois. Et cette réunion vise à, en tenant compte des efforts fournis déjà au niveau national, d’envisager les mesures idoines supplémentaires pour pouvoir booster la transformation du bois au-delà de la 1e, la 2e transformation », poursuit-il.

L’enjeu est d’amener le Gabon au niveau de la 3e transformation et faire en sorte que les mesures prises s’inscrivent dans le cadre de ce que la CEA appelle « la politique industrielle transformatrice et dans le cadre de ce qu’elle appelle l’écologisation de l’industrialisation. C’est-à-dire l’économie verte qui ne se fait pas au détriment de l’environnement ».

« On constate que pour l’essentiel, la main d’œuvre gabonaise qui intervient dans le secteur de la production, des produits dérivés du bois n’est pas qualifiée. Et que l’essentiel de la main d’œuvre qualifiée et des cadres de direction des entreprises qui investissent dans ce secteur vient de l’étranger. Donc il y a une nécessité de réappropriation du secteur au niveau national et c’est autant de contraintes qu’il faudra lever», avance Ghitu-I-Mundunge.

Cette réunion ambitionne donc de mettre en œuvre des mesures afin que l’économie verte gabonaise exploite au mieux son potentiel et participe au développement du secteur hors-pétrole pour une croissance durable et une transformation structurelle du pays. Des mesures qui intègrent les préoccupations environnementales dans les politiques de développement de l’industrie du bois. Les discussions ont privilégié les actions prioritaires à mener en ce sens.

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