La ville de Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié abrite depuis ce mardi jusqu’à mercredi un atelier d’information et de formation animé par l’ONG Brainforest en partenariat avec l’ONG locale Muyissi environnement à l’intention des autorités administratives et du personnel administratif des provinces de la Ngounié et de la Nyanga (sud) en vue de leur implication dans la gestion des ressources naturelles et la protection de l’environnement.
L’atelier facilité par le coordonnateur des Programmes de l’ONG Brainforest, Protet Essono Ondo, s’est ouvert à l’hôtel de ville en présence gouverneur de la province de la Ngounié Benjamin Nzigou, des procureurs des villes de Mouila et Tchibanga, des préfets, maires et présidents des conseils départementaux, les représentants des forces de défense et sécurité ainsi que quelques personnels administratifs, dans l’optique qu’ils soient impliqués dans la gestion des ressources naturelles et la protection de l’environnement des deux provinces, appuyés par les partenaires de développement, tels que Brainforest, le Centre pour l’Environnement et le Développement (CED), l’Union européenne.
L’une des raisons c’est le fait que l’exploitation des ressources naturelles occupe une place importante dans le Plan Stratégique Gabon émergent (PGSE) et que l’accélération de l’exploitation de celles-ci par des projets à grande échelle pourrait engendrer d’importants risques de violations de l’environnement et des droits humains.
En ouvrant les travaux, le gouverneur Benjamin Nzigou a remercié tous les partenaires de développement pour avoir rendu possible la tenue de cet atelier et aux séminaristes pour leur participation, parce qu’ils doivent mettre en pratique ces enseignements en informant et formant leurs administrés, collègues voire dans leurs milieux immédiats. Il a rappelé que « le Gabon est partie prenante à de nombreux instruments internationaux de promotion et de protection des droits de l’homme dont les énoncés sont pour la plupart repris et reconnus par la Constitution du pays et les lois nationales ».
« Cet atelier vise la prise en compte de ces droits dans la gestion des ressources naturelles », a-t-il dit.
Pour lui, les autorités administratives et tous les fonctionnaires doivent s’impliquer dans la gestion des ressources naturelles, avec pour mission la promotion et la mise en œuvre des droits juridiques internes du pays. Il a souhaité des participants plus d’acquis et de compétence dans ce domaine.
Protet Essono Ondo a pour sa part exhorté les participants à ce que ces droits soient promus et rendus effectifs en toute équité, en invitant l’Etat à prendre sa responsabilité et son devoir d’accomplir les buts qu’il s’assigne, en protégeant aussi l’ensemble des citoyens et préservant le maintien de l’ordre de sécurité.