Le nouveau sélectionneur des Panthères a estimé avoir les compétences nécessaires pour mener à bien sa mission à la tête de la sélection du Gabon.
Récemment nommé à la tête des Panthères du Gabon, José Antonio Camacho est conscient de la tâche qui lui a été confiée : conduire sa sélection au moins jusqu’en demi-finales à la prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017.
Une mission longuement évoquée par le technicien espagnol, comme pour justifier son choix par la Fédération gabonaise de football (Fégafoot). «J’ai l’expérience en tant que joueur et qu’entraîneur. J’ai participé à de grandes compétitions comme la coupe du monde ou le championnat d’Europe, et j’ai regardé des Coupes d’Afrique des nations», a-t-il déclaré dans une interview accordée à RFI.
Selon José Antonio Camacho, le football est universel. «Le Gabon, c’est 99% ou même 100% des athlètes qui jouent en Europe et dans le Monde entier. La majorité des joueurs des autres sélections sont dans la même situation. Ce n’est plus un football africain, c’est un football international», a indiqué le sélectionneur des Panthères.
Absent des terrains trois ans durant, l’ancien international de la sélection espagnole a dit être sorti de l’ombre, après avoir été séduit par l’offre du Gabon. «J’ai eu plusieurs propositions. Celle-ci a été la plus intéressante, car nous allons disputer une phase finale et nous sommes le pays hôte. Tous ces éléments m’ont fait choisir le Gabon», a révélé l’ancien sélectionneur de l’Espagne.
A un peu moins de deux mois du début de la Can 2017, José Antonio Camacho et son équipe sont à pied d’œuvre dans le cadre de leurs activités. Le week-end dernier, le sélectionneur était à Port-Gentil, où il a supervisé la rencontre de championnat entre Pog FC et le CF Mounana.
Sa présence dans les stades devrait lui permettre de repérer les talents locaux pour la construction d’une équipe nationale homogène composée de joueurs internationaux évoluant à l’étranger et ceux évoluant au sein du championnat national.
«On a une première liste de 33 ou 35 noms à donner, et on va s’appuyer sur celles qui ont été faites auparavant. Sur ce court laps de temps, on ne pourra pas changer beaucoup de joueurs», a conclu José Antonio Camacho. Tout semble donc aller pour le mieux pour le nouveau sélectionneur et son staff.