Chargé de préparer le dialogue national convoqué par le président de la République, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet a reçu vendredi dernier à Libreville, onze partis politiques de l’opposition ayant soutenu la candidature de Jean Ping à la dernière élection présidentielle du 27 août dernier.
La délégation des onze formations politiques dirigées par le président de Démocratie Nouvelle (DN), René Ndémézo’Obiang, est partante pour le dialogue mais a toutefois posé des préalables.
« Nous sommes pour le dialogue parce qu’il constitue un moyen de sortir le pays dans la situation dans laquelle il se trouve. Nous pensons qu’il est nécessaire que les gens se parlent. Mais nous avons posé des préalables notamment la libération des prisonniers politiques et la fin des arrestations des militants de l’opposition, la tenue du dialogue sous la supervision d’un médiateur international et la signature d’un préaccord devant garantir l’application à la lettre des résolutions qui découleront du dialogue politique », a dit le chef de délégation, René Ndémézo’Obiang.
Au cours de cette rencontre avec les ancien soutiens du candidat Jean Ping, le chef du gouvernement, était entouré pour la circonstance des ministres d’État en charge de la Communication et porte parole du Gouvernement, Alain Claude Bilié-By-Nzé, du ministre d’État en charge des Infrastructures Jean Pierre Oyiba et du secrétaire général du gouvernement, Ali Akbar Onanga Y’Obegue et de ses adjoints.
Le 17 novembre dernier, le Premier ministre débutait les consultations, en vue de la tenue du dialogue national, sur instruction du président de la République, Ali Bongo Ondimba. Il a entamé cette série de rencontres avec le parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) qui était conduit par son secrétaire général, Faustin Boukoubi.
S’en est suivi tour à tour, le parti social démocrate (PSD) dirigé par son président, Pierre Claver Maganga Moussavou ainsi que les partis de la majorité entre autres, le parti gabonais du centre indépendant (PGCI), le rassemblement des républicains (RDR), le bloc démocratique chrétien (BDC).