Le parti des Souverainistes – Ecologistes, soutenant Jean Ping, a catégoriquement opposé une fin de non-recevoir, le 2 décembre dernier, à l’organisation des élections législatives dans le pays, malgré le report au mois de juillet 2017, de ce scrutin.
Dans une déclaration faite à leur quartier général, le président de cette formation politique, Hubert Francis Aubame, a rejeté toute participation aux législatives. Tout en réaffirmant sonancrage dans l’opposition, le parti reste t dans la ligne de conduite imprimée par Jean Ping. Par conséquent, «le parti Souverainistes-Ecologistes dit clairement non aux élections législatives d’Ali Bongo le perdant de l’élection présidentielle d’août 2016», a déclaré Hubert Francis Aubame.
Soutiens de Jean Ping à la présidentielle ; les Souverainistes- Ecologistes, en refusant ces législatives, estiment que l’opposition n’en sortira que divisée. Pour eux, «ce sera pour Ali Bongo l’occasion de concéder le nombre le plus important des députés de l’opposition à un parti de son choix pour désigner par la suite le leader de ce parti comme nouveau chef de l’opposition».
Les Souverainistes se lancent également dans des simulations des hypothèses qui pourraient survenir au cas où ces élections avaient lieu. Pour eux, même si l’opposition venait à disposer de la majorité à l’Assemblée nationale, le président actuel restera le chef de l’Exécutif. Ceci, rappellent-ils, au regard de l’article 51 de la Constitution qui lui confère la totalité du pouvoir exécutif. Ce qui implique, selon ce parti, que les dispositions de l’article 28 alinéa 2 stipulant que le gouvernement dispose de l’administration et des forces de défense et de sécurité ne sont qu’une clause de style.