Depuis le 5 décembre 2016 la direction des normes et de la statistique, entité de la direction générale du budget et des finances publiques (Dgbfip), prendra part au séminaire de renforcement des capacités de son personnel en matière de normalisation sous l’égide de l’Agence gabonaise (Aganor).
Les agents de la direction des normes et des statistiques (DNS), renforcent leurs capacités en matière de normalisation au siège de l’Aganor. L’objectif dudit séminaire consiste à instruire les agents de cette entité sur les mécanismes de la normalisation budgétaire et administrative en vue d’atteindre une plus grande performance de leurs missions.
Trois principaux modules constitueront le centre d’intérêt de cette formation qui s’achève le 8 décembre 2016. Il s’agit de la compréhension du principe de la normalisation, la qualité et la performance administrative et, enfin, la norme et le règlement technique.
Ce module est la problématique de la transposition d’une norme théorique au départ, à une sphère de compétence administrative déterminée. Ceci en droite ligne des prérogatives de la DNS qui posent que cette entité est chargée de fixer les règles en matière budgétaire et de préparer tous les projets de textes y relatifs. En plus de cela, la DNS tient aussi les statistiques budgétaires de la Dgbfip.
Car, en marge de la norme technologique et infrastructurelle estampillée ISO (International standard organization), qui concerne généralement la production industrielle et commerciale, on parle également de norme administrative.
Autant dire que la volonté de normaliser exprimée dans le décret du 16 janvier 2015 qui crée la Dgbfip, constitue le souci des autorités du ministère du Budget et des comptes publics de s’arrimer aux standards internationaux qui exigent que toute activité administrative soit soumise à des normes de fonctionnement.
«Toute structure organisée se réfère à des normes. Et la norme budgétaire s’impose à nous», explique Jean Fidèle Otandault, directeur général du budget et des finances publiques, dont la convergence de vues à ce sujet avec le président du conseil d’administration de l’Aganor, Michel Mbomoupianguh est implacable : «L’implémentation de la normalisation dans tous les secteurs d’activités du pays traduit l’intérêt qu’accordent les pouvoirs publics à la construction mais également à la mise en œuvre de l’infrastructure qualité».