Les denrées de première nécessité ne cessent de croître malgré les concertations entre les autorités et les opérateurs économiques.
La réalité en matière de prix appliqués par les opérateurs économiques aux produits de première nécessité dans les différents espaces marchands de Libreville, s’avère discutable. Au regard des prix homologués sur les produits alimentaires, l’accès reste difficile.
Pourtant, selon les informations recueillies sur le terrain concernant le respect proclamé des prix des denrées alimentaires, la réalité rattrape. A la suite de la rencontre tenue avec la direction générale de la concurrence et de la consommation (Dgcc) au ministère de l’Economie le 30 novembre 2016, les prix des produits de première nécessité ne baissent pas.
Pourtant, les autorités avaient exigé des commerçants, la stricte observation de la mercuriale des prix. En effet, les prix appliqués sur les produits alimentaires, a en croire les différents opérateurs économiques et autres commerçants rencontrés dans les marchés, magasins et grandes surfaces de la place, les coûts varient en fonction des prix d’achat imposés par les grossistes.
Partant des petites détaillantes des produits surgelés appelées communément « bayam sellam», en passant par les magasins sino-libanais, on observe que les prix de certains produits alimentaires ne sont pas stables. C’est ainsi que le prix du bidon d’huile de vingt litres par exemple, est passé de 14000 à 16000 Fcfa du fait de l’augmentation en amont du prix du même produit chez les grossistes.
Plusieurs autres produits font l’objet d’instabilité à propos du balancement des prix de gros, et dont les répercussions se font ressentir dans le panier de la ménagère. Tel est le prix du carton des cuisses de poules, dont le prix de gros varie entre 7000Fcfa et 8000Fcfa.
Raison pour laquelle, le consommateur qui se rend chez le détaillant, fait face à des prix qui changent au jour le jour ; ce qui crée chez certains consommateurs, un vif sentiment d’arnaque d’après plusieurs clients.
Par contre, bon nombre de prix de produits de première nécessité sont restés inchangé depuis fort longtemps, à l’exemple du riz, le sucre, les conserves, etc. Ceci, avouent certains grossistes, parce que les prix d’importation desdits produits n’ont pas varié jusqu’à présent.