Panthères du Gabon : Camacho arrivera t-il (PAPIER D’ANGLE)

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Publié le vendredi 2 decembre 2016 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par DR
José Antonio Camacho, nommé entraineur des panthères du Gabon

Tout fraîchement choisi à la tête de l’équipe nationale du Gabon, Antonio Camacho, se voit confier une lourde mission. Celle de monter une équipe compétitive à moins de deux mois de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), que le Gabon abrite en janvier prochain.

Ces derniers jours les noms de Rolland Courbis, Paul Le Guen, ou encore Patrice Carteron ont souvent été cités ou associés à l’équipe nationale du Gabon, mais aucune de ces pistes n’a abouti. La nomination d’Antonio Camacho est donc une surprise.

Nul besoin donc aujourd’hui de revenir sur son passé de joueur lorsqu’il évoluait au Real Madrid, encore moins son passage en tant que sélectionneur de la sélection nationale de Chine de 2011 à 2013.

Nommé en remplacement de Jorge Costa, le technicien espagnol qui vivra sa première expérience africaine a conscience de la difficulté du challenge Gabonais. Avec un délai relativement court (45jours) pour préparer son groupe, le technicien espagnol n’aura visiblement pas une marge de manœuvre assez large pouvant lui permettre de travailler sereinement.

En plus du calendrier qui ne lui est guère favorable, Antonio Camacho hérite aussi d’un groupe plongé dans le doute, avec en prime des problèmes d’indiscipline et une guère d’égo qui va falloir très vite gommer. A cela s’ajoute la multitude de paternité dont jouit malencontreusement cette équipe.

Les vieilles habitudes ayant la peau dure au Gabon, n’allez donc pas parler aussitôt d’« effet Camacho » ou d’« électrochoc », le nouveau sélectionneur du Gabon ayant malheureusement plus de chance d’échouer que de réussir. Le contexte lui est très défavorable. Surtout à un moment où l’équipe peine même à gagner face aux Iles Comores (1-1). Faut-il alors y voir Antonio Camacho comme le sauveur des Panthères du Gabon ? Personne aujourd’hui y compris le concerné lui-même ne pourrait à l’heure actuelle répondre à cette interrogation, tant le chantier reste énorme.

Intitule donc d’en remettre une couche sur les aspects tant tactique que technique comme la pauvreté du jeu, celui du banc de touche, du niveau des joueurs ou le manque d’implication etc…

« Une certitude : la mue ne va pas s’opérer par un claquement des doigts, l’espagnol n’ayant pas présenté un CV avec l’inscription ‘’ magicien’’, à la cellule recrutement de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot). Le déclic doit d’abord venir des principaux concernés, notamment les joueurs », susurre-t-on dans les mieux sportifs gabonais.

« Les cadres de l’équipe (Didier Ovono Ebang, Bruno Ecuélé Manga, Pierre Emerick Aubameyang) porte étendard du groupe ont la lourde tâche de faire prendre conscience au reste, l’honneur et l’importance de jouer une CAN à domicile et le bonheur de la remporter », ironise un chroniqueur sportif sur une chaine de télévision privée indiquant que « le travail d’Antonio Camacho s’apparenterait, plus au vu du laps de temps restant avant le début de la compétition, à de l’accompagnement. Dans sa façon de diriger les séances d’entraînements, séances de visionnage et surtout les discours d’avant et après match ».

FE/IM

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