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Budget 2017: 51 milliards de Fcfa pour l’emploi
Publié le mercredi 30 novembre 2016  |  Gabon Economie
Eloi
© Autre presse par DR
Eloi Nzondo, conseiller politique du chef de l’État
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Le ministère du Travail, de l’emploi, de la formation technique et professionnelle envisage entre autre pour le prochain exercice d’améliorer les conditions de travail ces travailleurs et parvenir à donner du relief aux capacités techniques et professionnelles des employés tous secteurs confondus.

Pour le prochain exercice, le ministère du Travail de l’emploi, de la formation technique et professionnelle et de l’insertion des jeunes, entend contribuer à l’amélioration des conditions de travail. Cette ambition est portée par deux initiatives axées sur le programme de promotion de l’emploi et du travail décents d’une part, et le programme de formation professionnelle. Cinq objectifs stratégiques lui permettront de mieux connaître le marché de l’emploi à l’horizon 2018, question au cours de l’exercice 2017, d’élaborer et de mettre en œuvre la politique nationale de l’emploi.

Ces objectifs s’articulent autour de la promotion de l’amélioration des conditions de travail et des relations professionnelles au sein des entreprises, l’amélioration de la sécurité et de la santé au travail, les performances de l’ONE, enfin, le renforcement des capacités techniques et opérationnelles de cette structure, bras séculier de l’Etat en matière de lutte contre le chômage et le sous-emploi.

La réalisation de cette matrice d’actions ne sera rendue possible qu’avec la mise à disposition d’une enveloppe de 51,311 milliards de Fcfa. Cette enveloppe est disséquée entre les fonds propres de l’Etat (17,163 milliards de Fcfa) et les ressources d’emprunt qui s’établissent à 34,463 milliards de Fcfa. Le fonctionnement aura besoin de 6,715 milliards de Fcfa tandis que l’investissement plafonne à 61% de cette enveloppe avec 10,452 milliards d Fcfa. Ces deux postes utiliseront exclusivement les ressources propres de l’Etat.

Les financements extérieurs viendront appuyer les fonds propres dans l’ensemble des projets conduits tout au long de l’année. Toutefois, si l’on note une hausse de l’enveloppe par rapport à l’année 2016, les experts de ce département ministériels font valoir la modicité de cette enveloppe qui ne permettra pas de couvrir certains postes de dépenses. L’on peut ainsi répertorier l’incapacité de doter le FIR de ressources pour la mise en œuvre du contrat d’apprentissage jeunesse, la vétusté et l’étroitesse des locaux du ministère, l’absence d’équipements et des moyens roulants qui exigent la mobilisation de 1,5 milliard de Fcfa, l’accumulation des arriérés de cotisations internationales à la Conférence internationale du Travail ; ceux-ci s’élèvent à 120 millions de Fcfa, et leur non-paiement entraîne le retrait du droit de vote du Gabon, l’incapacité d’organiser les élections professionnelles pour 3 milliards de Fcfa et la subvention des centrales syndicales à hauteur de 230 millions de Fcfa. Soit un gap de 4,850 milliards de Fcfa.

S’agissant de la formation professionnelle, trois objectifs encadrent la politique budgétaire du ministère du Travail. Les actions portent essentiellement sur l’amélioration de l’offre nationale de formation, l’augmentation des capacités d’accueils des centres de formation et de perfectionnement professionnel. Afin de garantir la qualité de la formation, et favoriser davantage l’adéquation formation/emploi, le ministère envisage de moderniser les plateaux techniques qui répondent aux normes internationales et de réviser les programmes de formation.

Les objectifs visent à encadrer l’insertion et la réinsertion des populations cibles, augmenter la capacité d’accueil du secteur de la formation professionnelle, et améliorer la qualité de la formation professionnelle. L’atteinte de ces objectifs est assise sur une enveloppe de 46,190 milliards de Fcfa. A l’instar de la promotion de l’emploi et du travail décent, les ressources s’avèrent insuffisantes pour l’exercice 2017. Celles-ci auraient pu permettre par exemple d’acheter la matière d’œuvre pour la formation des apprenants dans les neuf centres de formation et de perfectionnement professionnels, d’assurer le financement des examens et concours à hauteur de 700 millions de Fcfa contre 265 millions de Fcfa prévus. Il y a également l’absence d’équipements et des moyens roulants, le paiement de la contrepartie gabonaise au projet de construction et d’équipement de 3 centres de formation de Nkok à Libreville, Mvengué à Franceville) et Ntchen
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