En 2010, le gouvernement gabonais avait adopté en Conseil des ministres une loi visant la fermeture des buvettes et des bars au-delà de 22h. Mais, 4 ans après, on constate que son application peine toujours sur l’ensemble du territoire national et, la 2ème ville du pays, Port-Gentil n’est pas en marge de ces dysfonctionnements.
Certains opérateurs économiques du secteur des lieux de loisirs : les tenanciers des bars contournent la loi sur l’ouverture et la fermeture des débits de boissons à Port-Gentil.
Le 23 mai dernier, le gouverneur de l’Ogooué-maritime, Martin Boguikouma rappelait aux propriétaires des bars et des boîtes de nuit le contenu du décret 408 du 26 septembre 2012 fixant les heures d’ouverture et de fermeture des bars. A ce qui semble sur le terrain, nombreux ont trouvé des tours de passe ; transformer les buvettes en snacks bars ou night clubs.
« Il était difficile de nous soumettre à la fermeture à 22h » avoue Dominique ; avant d’annoncer qu’ils ont choisi d’ouvrir un snack.
Dans chaque quartier de Port-Gentil, ces 6 derniers mois, on assiste à une grande prolifération des snacks bars. Une question préoccupe les observateurs : quelles sont les conditions d’attribution des licences de 2ème et 3ème catégorie ? Peut-être, l’administration est à même de répondre. Mais, le silence a pris place. Devrait-on parler d’une légèreté ou complicité des pouvoirs publics ?
Plusieurs tenanciers de bars et autres boîtes de nuit foulent les règles élémentaires de sécurité sous la barbe des contrôleurs. En circulant dans la commune de Port-Gentil, l’on se rend bien compte que le décret n°00864/PR-MI-MD.CI du 20 juillet 1970 portant règlementation des débits de boissons en République Gabonaise, la catégorisation, les heures d’ouverture et de fermeture et les sanctions à tout contrevenant souffre.
