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Emploi : Les craintes sombres de l’Onep
Publié le mardi 29 novembre 2016  |  Gabon Review
L’ONEP
© Autre presse par DR
L’ONEP à l’école ouvrière
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Face à la crise financière enregistrée dans certaines entreprises liées au secteur pétrolier, le syndicat a alerté le gouvernement sur les conséquences dommageables pouvant découler de cette situation accablante. Notamment au sein des entreprises Sodexo Gabon, Spie Ogs et Maurel & Prom.

Les risques pouvant découler de la difficile situation financière de plusieurs sociétés liées au secteur du pétrole, étaient au centre de la dernière sortie de l’Organisation nationale employés du pétrole (Onep), le 26 novembre dernier à Port-Gentil.

Il s’agit notamment des sociétés Sodexo Gabon, Spie Ogs et Maurel & Prom. Trois dossiers pour lesquels l’Onep a réaffirmé sa détermination à user de tous les moyens légaux pour la préservation des intérêts moraux et matériels de ses membres.

Evoquant chaque dossier, le Secrétaire nationale de la règlementation de l’organisation syndicale, s’est inquiété qu’à Sodexo Gabon, un processus de licenciement d’ordre économique, sans mesures d’accompagnement social, soit en cours actuellement.

Selon Guylaine Mboui Zolo Ba-Ndong, 429 travailleurs de la société de restauration devraient être touchés. En réalité, ce sont «plus de 4000 Gabonaises et Gabonais qui vont être précipités dans la vallée de l’ombre de la mort et 900 enfants scolarisés, actuellement à charge de ces travailleurs qui pourraient ne pas aller au terme de la fin de leur année scolaire 2016-2017», a alerté le responsable de l’Onep.

Une situation que l’organisation syndicale a assuré avoir pressentie, et qui l’avait déjà amenée, en août dernier, à interpeller le Premier ministre, le directeur de cabinet du président de la République, le ministre du Travail et de l’Emploi, le ministre du Budget et des Comptes publics et le ministre de l’Enseignement supérieur.

Restée sans suite, cette interpellation avait pour but de «solliciter du gouvernement son importante contribution au maintien desdits emplois en procédant au règlement progressif des factures dues par l’Etat gabonais à la société Sodexo et dont le montant s’élevait à huit milliards de francs».

Aujourd’hui, l’ardoise de l’Etat serait passée à 10 milliards de francs selon l’Onep. En cas de licenciement, a informé l’organisation, «les travailleurs demandent que les mesures sociales d’accompagnement contenues dans le procès-verbal de conciliation Sodexo/ONEP-CGSL du 4 novembre 2016 soient purement et simplement appliquées».

Même son de cloche à Spie-Ogs, où la situation est tout aussi inquiétante. 93 employés sont menacés de licenciement économique. Ici, «aucune mesure d’accompagnement social n’a été mise en place par l’employeur, le solde de tout compte des employés concernés sera absorbé par les créanciers du fait des crédits en cours dans les banques de la place», a regretté l’Onep.

Or, a prévenu l’Onep, si la demande de licenciement introduite le 28 octobre dernier par l’employeur auprès de l’Inspection du travail est accordée, les conséquences pourraient être dramatiques pour les familles et les enfants scolarisés. En effet, l’Onep a noté que «la perte du principal contrat est due principalement à des malversations du management de la société Spie Ogs découvertes par son client Total Gabon. Sur cette base, Spie Ogs ne peut faire peser la conséquence sur les travailleurs sans le paiement d’un préjudice qui devrait se traduire par des mesures d’accompagnement social».

Aussi, l’organisation a-t-elle sollicité du ministre du Travail, le rejet total de la demande d’autorisation de licenciement économique introduite par l’employeur, tout en lui recommandant de «privilégier les pistes proposées par les travailleurs».

Concernant Maurel & Prom Gabon, les travailleurs ont sollicité une nouvelle fois l’Onep pour le dépôt d’un préavis de grève. Après l’accord de Libreville sur les points préalables, les négociations se sont poursuivies à Port-Gentil à partir du 15 novembre, au lieu du 2 novembre comme convenu. Les désaccords subsistent. D’où l’appel adressé par l’Onep à l’employeur en vue d’un retour à une paix sociale véritable.
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