La poursuite de la grève par les enseignants membres de la Convention Nationale des syndicats du Secteur de l’Education (Conasysed) a été décidé à l’issue de l’Assemblée Générale qui s’est déroulé sur le plateau du terrain de basket d’Awendjé, samedi 26 novembre courant. Une décision prise à l’unanimité par les membres de ladite organisation syndicale.
Les enseignants affiliés à la Convention Nationale des syndicats du Secteur de l’Education (CONASYSED) tiennent mordicus ! Ces derniers ont décidé de reconduire leur mouvement d’humeur, et ce, jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications.
Samedi dernier, après lecture des examens inscrits à l’ordre du jour et du compte rendu, les leaders syndicaux ont noté quelques avancées mineures obtenues après leur rencontre avec le Ministre de l’Education Nationale, le 23 novembre dernier. Parmi les avancées, l’engagement des autorités gabonaises à procéder au réexamen des lieux d’affectations dit ‘’arbitraires’’ des membres des bureaux provinciaux Conasysed de la Nyanga, la Ngounié, du Moyen-Ogooué et l’annonce du recrutement de 3 000 enseignants dont 990 au secondaire, 1750 au pré-primaire plus primaire, 350 dossiers pré-primaire litigieux.
« Le réexamen des lieux d’affectation arbitraires des membres des bureaux provinciaux de la Conasysed dans la Nyanga, la Ngounié et le Moyen-Ogooué a été abordé », a déclaré Louis Patrick Mombo, Secrétaire administratif de la Conasysed.
Toutefois, l’Assemblée Générale n’a pas évoqué la réponse des autorités aux autres points contenus dans le cahier de charge, notamment les rappels soldes, la PIP, la PIFE, la Construction des établissements, l’harmonisation des coefficients, le double flux, pour ne citer que ceux-là. Des points qui figuraient pourtant à l’ordre du jour lors de la rencontre du 25 novembre dernier avec le Ministre de l’Education Nationale.
D’où la colère des syndicalistes. « Il (Ndlr : le Ministre de l’Education Nationale) pense nous flouer en boycottant la rencontre prévue pourtant d’un commun accord pour aborder les questions cruciales de notre cahier de charge dont la plupart des points sont l’objet de l’engagement et des promesses de l’Etat » a déclaré sous couvert d’anonymat un participant.