La situation est grave pour 585 gabonais dans deux sociétés de la capitale économique. Ils sont sur le point d’être mis au chômage. C’est fort de cela que l’ONEP (l’organisation nationale des employés du pétrole) s’est retrouvé dans les locaux de son siège de Port-Gentil pour interpeller urgemment le Gouvernement pour sauver les emplois de ces nombreux pères et mères de familles.
« Non au chômage pour 585 gabonais ». C’est le message que le bureau national de l’organisation nationale des employés du pétrole a délivré lors de son face à face avec la presse à son siège sur la route de l’aéroport à Port-Gentil. Selon l’ONEP « Il y a un processus de licenciement pour motif d’ordre économique qui est en cours à SODEXHO qui touche 429 travailleurs (de Libreville, Port-Gentil et Franceville) sans mesures d’accompagnement sociales, car les auteurs de code du travail gabonais n’ont jamais jugé utile de le prévoir ,au bon plaisir des employeurs.Par-ailleurs,93 autres travailleurs de SPIE OGS (ex-Foraid Gabon) sont sous la même menace et plus grave pour eux, le solde de tout compte des employés concernés sera absorbé par les créanciers du fait des crédits en cours dans les banques de la place ».
L’organisation nationale des employés du pétrole par la voix de sa responsable des relations extérieures de la communication, Mboui Zolo Ba-Ndong Guylaine souligne « qu’il s’agit de près de 4000 gabonais et gabonaises qui vont être précipités dans la vallée de l’ombre de la mort avec 900 enfants scolarisés actuellement à charge de ces travailleurs ,pourraient ne pas aller au terme de leur année scolaire 2016-2017 ». Le syndicat des pétroliers compte user de tous les moyens légaux pour la préservation des intérêts moraux et matériels de ses membres. L’ONEP invite donc le Gouvernement à travailler dans le même sens que lui pour que les 585 travailleurs ne soient pas envoyés au chômage.
Au cours de cet échange avec la presse, l’organisation nationale des employés du pétrole a également fait savoir que la société Maurel & Prom est de nouveau menacée par une grève dans les tous prochains jours. « L’employeur refuse de satisfaire les attentes qui pourraient garantir un retour à la sérénité au sein de cette entreprise », a indiqué la porte-parole du jour. En-effet, depuis l’accord de Libreville, signé le mois dernier, les négociations entre la direction et les syndicats n’évoluent pas. L’ONEP souhaite vivement que la direction de la société Maurel & Prom « mette tout en œuvre pour un retour à une paix sociale véritable, car le nouveau repreneur la société indonésienne PERTAMINA est à nos portes. Ce serait dommage si le climat social est toujours délétère ».