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Dieudonné Aba’a Owono : nous envisageons de mettre en place un observatoire national
Publié le lundi 28 novembre 2016  |  Gabon Economie
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Le directeur général adjoint du Conseil gabonais des chargeurs (CGC) dresse le bilan des travaux de la 7ème réunion annuelle des mandataires, présente l’élargissement du portefeuille du CGC ainsi que les sources de financement en vue de la mise en œuvre des actions menées dans le cadre du plan stratégique d’orientation 2016-2021

Qui est ce qui ressort de ces trois jours de travaux entre le CGC et son réseau des mandataires venus du monde entier ?
Il faut retenir que cette rencontre se tient dans le cadre du contrat qui lie le Conseil gabonais des chargeurs à l’ensemble de son réseau des mandataires. Les mandataires étant ces opérateurs économiques chargés d’assurer une partie des missions du Conseil gabonais des chargeurs dans des zones où celui-ci ne peut pas les exercer directement, nous sommes liés par un contrat et là nous avons fait le bilan. Les travaux se sont déroulés dans une ambiance de convivialité, franchise et de sérénité. Chaque partie a présenté ses activités et ses points de vue. Nous avons eu beaucoup d’avancées et de bonnes propositions quant à l’avenir de notre contrat. La particularité de cette rencontre c’est que l’équipe managériale du CGC a décidé d’ouvrir cette rencontre aux opérateurs économiques autres que les mandataires. Nous avions le président du syndicat des exportateurs et celui des importateurs, et d’autres administrations sœurs telles que l’Oprag et la douane qui sont également intervenues lors de ce forum. L’objectif était de passer tout en revue pour être sûr que les orientations du CGC sont bien exécutées par les mandataires à l’étranger. Et comme le CGC a adopté un plan d’orientation qui coure de 2016 à 2021, il était important de faire le bilan et de fixer les règles qui vont nous conduire jusqu’en 2021.

En tenant compte de ce plan d’orientation stratégique, quels sont les principaux objectifs du CGC d’ici 2021 ?
Il faut d’abord savoir que les principales missions du CGC ont été étendues par ordonnance du président de la République promulgué depuis 2014 ; et aujourd’hui il y a eu plusieurs textes d’application qui ont été pris par le gouvernement. A partir de ce moment, il nous appartient d’implémenter de nouvelles missions au-delà de nos missions traditionnelles qui étaient limitées à l’encadrement du trafic du fret au niveau maritime.

Aujourd’hui, le CGC doit étendre ses missions sur l’encadrement du trafic du fret multimodal, c’est-à-dire le transport du fret sur toutes ses formes : aérien, ferroviaire, maritime, routier, même lagunaire et fluvial. Il n’y aura plus seulement le maritime. A cet effet nous envisageons mettre en place un observatoire national de transport de fret qui est un outil d’aide à la décision pour permettre aux décideurs de politiques publiques d’avoir un tableau de bord sur le trafic du fret national et donner des orientations aux autorités de pouvoir prendre de bonnes décisions quant à la gestion du transport de fret sur le territoire national et international.

Dans le cadre de l’encadrement du trafic du fret multimodal, nous allons procéder à la création des outils d’encadrement pour assurer efficacement la gestion de la traçabilité des marchandises. Cela nécessite aussi que nous mettions à la disposition des chargeurs, des infrastructures de taille telles que les entrepôts, les hangars et les magasins. Dans le même sens, le CGC envisage également de promouvoir les métiers du transport et de la logistique en vue de faire face à la compétitivité.

Face à l’élargissement de ses missions, comment le CGC compte-t-il faire pour mettre en œuvre toutes les recommandations de ce plan d’orientation stratégique 2016-2021 ?
A ce niveau je dirais que la volonté de l’équipe dirigeante est là ; ce qui constitue un avantage. Et ensuite, nous verrons avec tous nos partenaires comment faire adhérer nos mandataires à nous aider à trouver des financements. En plus de cela, nous allons solliciter de l’aide auprès des pouvoirs publics pour accomplir les missions qui nous ont été confiées. Et nous saluons au passage l’arrivée de Mme Flavienne Mfoumou Ondo à la tête du ministère des Transports et de la logistique parce qu’elle connaît parfaitement la maison du CGC. Nous pensons qu’avec elle, le gouvernement va être un peu plus sensible à nos difficultés dans l’accomplissement des missions qui nous sont confiées.

Face à cet élargissement, est-ce-que d’autres recommandations s’imposent aux mandataires ?
Nous avons rappelé à nos mandants qu’ils doivent exercer déjà les missions qui sont contenues dans le contrat qui nous lie. Nous leur avons également rappelé qu’ils se doivent de coller à la politique du CGC, et d’intégrer dans le plan stratégique 2016-2021, de nouvelles missions qui leur sont confiées et qui sont clairement identifiées. Nous leur avons dit ce que nous attendons d’eux. Nous leur avons demandé qu’ils nous aident aussi à rechercher le financement dans la réalisation de certaines infrastructures logistiques.
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