L’Agence française de développement (AFD) vient de renouveler son appui au Projet de développement et d’investissement agricole au Gabon (Prodiag).
L’Agence française de développement (AFD) accompagnera une nouvelle fois le Projet de développement et d’investissement agricole au Gabon (Prodiag). Entre 2011 et 2016, l’AFD avait accompagné le Prodiag à hauteur de 10,5 milliards de francs CFA cédés sous la forme d’une subvention à l’Institut gabonais au développement (Igad) dans le domaine agricole.
La première phase arrivée à maturité avec des résultats probants, les gestionnaires du programme envisagent de poursuivre sur cette lancée avec l’élargissement des zones agricoles. En effet, « l’agriculture est un pétrole qui a la caractéristique d’être durable et renouvelable ». C’est conscient de cette valeur que l’AFD, qui depuis 1947 accompagne le Gabon dans des expériences variées, soutiendra la deuxième phase du programme.
L’ambition de l’organisme français est de faire profiter au plus grand nombre le « potentiel agricole » du Gabon qui peut agir sur la croissance économique et être une excellente source de revenus publics au même titre que bien d’autres secteurs.
Retombées
En près de cinq ans , ce partenariat dynamique a permis la création de 1094 unités de production agricole un peu partout dans le pays : des exploitations vivrières (851), maraîchères (140), des ateliers de production de farine de manioc et autres produits agricoles transformés (40), des ateliers de multiplication de bananiers (40), des élevages de poules et de porcs (30) et deux provenderies.
Selon les indications, près de 2200 personnes aujourd’hui vivent des retombées impulsées par le programme. Grace au Prodiag, des nouvelles vocations se sont dévoilées. C’est cette dynamique que l’AFD veut pérenniser au Gabon.