Libreville, Reçu en audience lundi dernier par le ministre des Droits humains, de l’Egalité des chances et des Gabonais de l’étranger, Alexandre Désiré Tapoyo, le conseiller politique et économique de l’ambassade des Etats-Unis au Gabon, Jeremy Berndt a réaffirmé le soutien de Washington à la politique du Gabon en matière des droits de l’homme.
Le conseiller politique et économique de l’ambassade des Etats-Unis au Gabon, Jeremy Berndt, reçu par le ministre des Droits humains, de l’Egalité des chances et des Gabonais de l’étranger, Alexandre Tapoyo, est allé prendre contact avec le ministre, nouvellement nommé à la tête de ce département ministériel.
Au cours de ce tête à tête, ce dernier a réaffirmé le soutien des Etats-Unis à la politique du Gabon en matière des Droits humains.
‘’Nous sommes venus partager nos points de vue avec monsieur le ministre qui vient d’être nommé à ce poste. Nous avons eu l’opportunité d’écouter les plans du Gabon en ce qui concerne les droits humains et au cours de cette rencontre, nous avons exprimé notre volonté d’accompagner le Gabon dans ce sujet important’’, a déclaré M. Berndt à l’issue de l’audience.
Satisfait par ailleurs, de la détermination du gouvernement gabonais dans la mise en œuvre des mécanismes pour le respect des droits humains, le conseiller politique de l’ambassade des USA a confirmé la position de Washington de travailler avec le Gabon. ‘’C’est un sujet très important pour les Etats-Unis. Donc il était très important pour moi d’écouter les perspectives du Gabon dans cette question. Nous sommes prêts à travailler avec le Gabon, à l’accompagner en tout ce qui concerne les droits humains au Gabon’’, a-t-il poursuivi.
Pour rappel, le Gabon a été élu, le 16 décembre 2013 à la tête du Conseil des Droits de l'Homme (CDH) des Nations Unies, basé à Genève (Suisse). Il succède à la Pologne à l’issue d’un vote qui a réuni 187 voix sur 193. Un nouveau signe de reconnaissance de la politique générale menée au quotidien au Gabon comme sur la scène internationale en faveur des personnes les plus vulnérables, des femmes, des veuves, des enfants orphelins et des personnes handicapées.
Pour le pays du président Ali Bongo Ondimba, il ne s’agit pas de sa première expérience en matière de responsabilité internationale. En 2004, le Gabon avait déjà présidé l'Assemblée générale de l'organisation des Nations Unies (ONU), puis le Conseil de sécurité des Nations Unies en 2010. En 2013, le pays a également assuré la coordination du groupe africain sur les questions de droits de l'Homme.
Parmi les nombreux dossiers qui attendent le Gabon en 2014, il y a ceux qui touchent à la bonne gouvernance et aux questions qui relèvent de l'Etat de droit, des crimes économiques et de la lutte contre la corruption. Il est à précisé que le but de cette institution, composée de 47 Etats, est de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme autour du globe.
