Douze partis politiques se réclamant de l’opposition, veulent fédérer leurs actions et réfléchir une alternance crédible. A leur présidence, Bruno Ben Moubamba, élu pour trois mois.
Alliance nouvelle de l’opposition (ANO). Sous ces trois lettres, une partie de l’opposition entend proposer une alternative politique et une voix au dialogue, tel que le chef de l’État l’a proposé. Dans son intervention, le président du Parti socialiste unifié (PSU), Simon Evouna, en fait la présentation. Il s’agit d’un " regroupement de partis (...) légalement constitués ou en voie de l’être, qui ont pour objectif de fédérer leurs actions en vue de réaliser (...) une alternance politique crédible ».
« Ce regroupement se veut un rassemblement de partis engagés dans la troisième voie, qui se démarque de la tendance marquée par un bipolarisme entre le PDG et sa majorité, et le groupe des partis (...) affiliés à l’ancien candidat Jean Ping (...). Une voie qui magnifie les valeurs de justice sociale et de démocratie (...) ».
Le président de ce nouveau groupement, Bruno Ben Moubamba, élu pour trois mois, a demandé d’imaginer un renouveau politique. " La charte s’inscrit dans une démarche (...) pédagogique et socialisante pour le peuple gabonais." Car, a-t-il dit, « notre regroupement se veut un socle de promotion des valeurs permettant à l’homme de connaître un épanouissement réel. "