Brazzaville (Congo) - Le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), André Edu Mba Mokuy, a plaidé pour l’accès à l’Internet à haut débit pour tous les citoyens issus des pays de l’institution sous régionale, au motif qu’une telle situation relève du «droit ».
« L’accès à l’Internet à haut débit devrait être un droit pour tous les citoyens de la CEEAC, compte tenu de son importance vitale pour communiquer, éduquer, se soigner, opérer des transactions bancaires et commerciales, assurer la sécurité des biens et des personnes », a déclaré André Edu Mba Mokuy, lors du Conseil des ministres des Télécommunications et TIC de la CEEAC tenu jeudi à Brazzaville
« J’invite, a-t-il ajouté, les Etats membres à œuvrer à la levées effective des obstacles politique, institutionnel et réglementaire au déploiement à grande échelle de large bande dans l’espace communautaire pour permettre également aux populations rurales de profiter de cette évolution numérique ».
Le Conseil des ministres des télécommunications et TIC de la CEEAC a abouti à l’adoption de cinq projets réglementaires sur la sécurité des données personnelles, les infrastructures, les réseaux et services de communication électroniques, les ressources en fréquences radioélectrique et numérotation.
L’objectif visé est de rendre cohérent le système juridique qui va régir les marché des TIC en Afrique centrale.
Pour ce faire, la CEEAC, bénéficiera du soutien de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’Union internationale des télécommunications et de son bureau Afrique centrale et Madagascar.
La CEEAC est composée de 11 pays : Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, RD Congo, Rwanda, Sao-Tomé et Principe et Tchad.