Serâo Toko Diakenga, ambassadeur d’Angola au Gabon, en prospection à Port-Gentil, parle des relations possibles à tisser avec les hommes d’affaires gabonais en activité dans la capitale économique.
En quoi consistaient vos échanges avec le gouverneur de l’Ogooue Maritime lors de votre visite à Port-Gentil ?
Notre rencontre avec le gouverneur, c’était pour une visite de courtoisie. Je suis venu pour une mission de contacts avec les hommes d’affaires du Gabon à travers l’Organisation patronale. Comme l’exigent nos traditions africaines, on ne peut pas aller dans un village sans rendre visite au chef du village. Et, le gouverneur représente exactement cette image chez les africains. Donc, la visite était, d’abord pour présenter nos civilités au gouverneur, et en même temps partager notre sentiment de vouloir instaurer avec la province de l’Ogooué-Maritime des relations de coopération, de partenariats économiques.
Que peuvent attendre les port-gentillais de cette coopération?
Les deux pays (Gabon/Angola) peuvent se rendre visite dans le volet économique. Les opérateurs économiques peuvent établir des partenariats. Il ne s’agit pas de relations diplomatiques classiques, il s’agit de la diplomatie économique. Cette diplomatie économique est nouée par les agents économiques de chaque pays. Les populations locales peuvent bénéficier évidemment des retombées de ces bonnes relations.
Devant la diversification de l’économique locale, quel secteur estimez-vous intéresser les investisseurs angolais ?
Il n’y a pas de secteur spécifique. Nous sommes des pays africains, nous produisons les mêmes choses sinon presque. Notre coopération n’est pas basée comme la coopération classique où il y a des bailleurs de fonds ; mais c’est surtout pour trouver ce qu’on peut faire ensemble. Ce n’est pas une coopération des gens qui viennent d’un côté avec l’argent et de l’autre ceux qui reçoivent. Ici, c’est du donnant/donnant. Donc, ils cherchent les secteurs qui leur intéressent, et conclu des accords de partenariats.
A Port-Gentil, il y a des angolais. Quel retour avez-vous d’eux à propos de leur présence dans la 2ème ville du Gabon ?
Ecoutez, d’abord, je vais vous dire que je remercie les autorités gabonaises pour la sécurité de nos compatriotes. Actuellement, il est difficile de distinguer l’angolais du gabonais parce que nos compatriotes sont tellement bien intégrés dans les familles gabonaises. Je ne trouve pas d’intérêt à distinguer l’angolais du gabonais.
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