TCHIBANGA - La présidente du tribunal de première instance de Tchibanga (Nyanga), Isabelle Maroundou a présidé, vendredi dernier, la double audience solennelle de reprise des activités judiciaires, avec l’installation d’un magistrat et la prestation de serment de deux greffières.
En l’absence du gouverneur de province, Sany Megwazeb empêché, la cérémonie s’est déroulée en présence du préfet du département de Mougoutsi, des membres de la Cour d’appel judiciaire de Mouila et ceux de la Cour de la chambre des comptes de Tchibanga.
Dans le cadre du fonctionnement régalien de cette juridiction dont le rendement dépend essentiellement du potentiel humain qu’elle regorge, un magistrat et deux greffières (Hélène Ivolou Boutsanga et Aicha Obame Menzeme) ont été nommés et affectés au tribunal de première instance de Tchibanga (Sud).
“Ces nominations et affectations nous obligent à respecter les rituels de l’installation pour le magistrat et de prestation de serment pour les greffiers, sans lesquels ils ne peuvent effectivement entrer en fonction ‘’, a précisé la présidente du Tribunal.
Pour sa part, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Tchibanga, Jean
Pierre Bougoulou, dans ses réquisitions, a relevé le constat d’une recrudescence des crimes contre l’intégrité physique des personnes, de même qu’une fréquence des infractions liées au code forestier non sans omettre, la traite des enfants et les violences sexuelles contre les mineures.
‘’ Face à ce constat préoccupant, le parquet de la République se doit de fixer le cap, par la mise en place urgente d’une politique pénale appropriée ‘’, a indiqué le représentant du ministère public après avoir majoré son propos sur ce que la raison d’existence du Parquet de la république près les Tribunaux, est la protection des personnes et des biens, par une politique sécuritaire ambitieuse et efficace.
Pour matérialiser ce bulletin d’alerte, le Procureur de la République a dit que la politique pénale, au titre de l’année judiciaire 2016-2017, sera basée sur trois piliers à savoir : la prévention, le professionnalisme et les poursuites systématiques.