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Union entre l’Afrosai et l’Eurosai pour un transfert des connaissances
Publié le mardi 25 mars 2014   |  Gabon Review


Union
© Autre presse par DR
Union entre l’Afrosai et l’Eurosai
De gauche à droite: Ramón Alvarez de Miranda (secrétaire de l’Eurosai), Gilbert Ngoulakia, Guilherme d’Oliveira Martins, Henri Eyebe Ayissi.


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Le souhait de l’Organisation européenne des institutions supérieures de contrôle (Eurosai) de voir celle de la zone Afrique, notamment l’Afrosai, prendre part à une coopération régulière et évoluer grâce à des contacts, vient de se matérialiser avec la récente signature d’un mémorandum d’entente entre les présidents des deux groupes régionaux de l’Intosai, à savoir, Guilherme d’Oliveira Martins pour la zone Europe et Gilbert Ngoulakia pour l’Afrique.

Réunis récemment au Musée national d’art antique de Lisbonne (Portugal), Gilbert Ngoulakia et Guilherme d’Oliveira Martins, respectivement président de l’Afrosai et de l’Eurosai, ont jeté les bases d’une coopération bilatérale destinée à faciliter, aux acteurs des institutions supérieures de contrôle des régions qu’ils président, le renforcement des capacités pour le perfectionnement du contrôle financier, par la promotion, le développement et le transfert des connaissances.

Cet acte qui uni désormais les deux organismes administratifs par le biais du mémorandum d’entente signé, se conforme à l’article 7 des statuts de l’Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (Intosai) qui prône la mise en place des mécanismes de vérification des comptes au niveau mondial pour les groupes régionaux. «Je considère cette cérémonie comme un point de départ, plutôt qu’un point d’arrivée, pour les canaux de coopération entre l’Afrosai et l’Eurosai. Un point de départ parce que, j’en suis sûr, ce protocole d’accord est une base solide pour les activités de coopération plus fréquentes et plus profondes», a estimé Guilherme d’Oliveira Martins avant d’ajouter : «je suis sûr que la réalisation de ce protocole d’accord pourra effectivement permettre aux institutions supérieures de contrôle des deux continents, l’Afrique et l’Europe, de bénéficier du contexte institutionnalisé que l’Intosai offre dans le monde de l’audit global pour ses groupes régionaux».

Pour Gilbert Ngoulakia, la consécration de cet instrument juridique, considéré comme cadre de développement et de suivi de la coopération régulière entre ces démembrements de l’Intosai, n’est pas seulement une preuve éclatante de l’adhésion sans équivoque de l’Eurosai à la devise de leur organisation mère. «Tout expérience mutuelle profite mais elle reflète également notre volonté ferme et commune à établir une solide et riche coopération bilatérale fondée sur les échanges diversifiés dans des domaines d’intérêt commun. Le but ultime est un renforcement constant des capacités de nos institutions supérieures de contrôle respectives», a-t-il précisé.

Les domaines de coopération que pourrait couvrir l’accord entre les deux entités sont, selon le secrétaire général de l’Afrosai, Henri Eyebe Ayissi, le jumelage des ISC des deux zones, la promotion des vérifications conjointes, l’organisation de conférences conjointes tous les deux ans, la mise en œuvre du cadre de mesure de performance des ISC, la facilitation de l’application des normes ISSAI, la participation et la coopération dans l’audit public externe citoyen.

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