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Firmin Ollo : Les jeunes de l’UN exigent sa libération
Publié le mardi 22 novembre 2016  |  Gabon Review
Firmin
© Autre presse par DR
Firmin Ollo, coordonnateur du Mouvement des Jeunes de l’Union nationale (UN, opposition)
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Quatre mois après son incarcération, les jeunes de l’Union nationale (UN) exigent la libération de leur leader. Ils voient dans le prolongement de sa détention «un acharnement politico-judiciaire».

Quatre mois jour pour jour que Firmin Ollo’Obiang a été arrêté et incarcéré à la prison centrale de Libreville. Ses compagnons du Mouvement national des jeunes de l’Union nationale crient à l’acharnement judiciaire, et certains, à l’instar de Serge Engo, coordonnateur national des jeunes de la province de l’Estuaire, accusent le pouvoir d’être derrière les déboires qu’a connus le jeune leader opposant depuis ces derniers mois. Sinon comment comprendre le prolongement de son incarcération ? Le week-end écoulé, les jeunes de l’UN ont exigé sa «libération immédiate et sans condition».

Firmin Ollo’Obiang, conseiller municipal indépendant au 1er arrondissement de la commune de Libreville, avait initialement été interpelé le 21 juillet 2016 pour «délit d’attroupement armé». Après des jours de détention, celui qui est connu pour son discours véhément à l’encontre du pouvoir en place, avait fini par être entendu puis laissé en liberté provisoire le 29 juillet 2016 par le juge du 3e cabinet d’instruction. De retour à la prison centrale où il était supposé aller récupérer ses effets, une nouvelle accusation lui avait été signifiée : «incendie volontaire». Le jeune leader opposant, dont «le dossier» avait été confié cette fois au 8e cabinet d’instruction, était désormais soupçonné d’avoir pris part voire fomenté l’incendie de l’ambassade du Bénin au Gabon, en avril 2015, quelques heures après l’annonce du décès d’André Mba Obame, ancien Secrétaire exécutif de l’Union nationale.

Si à l’UN on crie au «vice de procédure» dans le jugement de l’affaire Firmin Ollo, on ne manque pas de s’étonner que la dernière accusation dont il fait l’objet a été formulée sur la seule base des déclarations d’un quidam nommé Bobo, premier interpelé dans le cadre de l’enquête liée à l’incendie de l’ambassade du Bénin. Au moment où le gouvernement a engagé des discussions préparatoires au dialogue national appelé par Ali Bongo, la question de l’incarcération du jeune leader opposant devrait être soulevée par les responsables de son parti qui, du reste, a déjà décliné l’invitation des autorités.
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