« On peut affirmer que le 27 août, le scrutin s'est déroulé dans des conditions (...) de calme et de transparence ». Tel est l'essentiel du rapport déposé par le Groupe d'études et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social (GERDDES). Mais il pose aussi certaines recommandations.
Si le groupe d'études s'estime plutôt satisfait, il n'a pas manqué de poser plusieurs suggestions. Sa présidente, Maryvonne Ntsame-Ndong, propose ainsi « de revenir au scrutin à deux tours ; de limiter les candidatures fantaisistes lors des élections présidentielles (...), puis prendre en compte les rapports des missions, dans la gestion du contentieux électoral...».
De plus, le GERDDES, recommande à la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap) de «renforcer les capacités des agents électoraux et des représentants des candidats (...), et d' impliquer davantage la société civile dans les activités de sensibilisation des électeurs et d'éducation citoyenne ».
Enfin, il est recommandé à la société civile de s'associer davantage, et de manière non partisane, dans l'observation des scrutins. Pour leur part, les candidats et les partis politiques devraient « s'engager à respecter les résultats des urnes et privilégier le recours aux moyens légaux, en cas de contentieux ».