Libreville – Après l’instauration de la Prime d’Incitation à la Performance (PIP) en lieu et place des célèbres fonds communs, le gouvernement gabonais vient de commettre un audit du trésor public qui révèle déjà des surfacturations des dépenses concernant des fournitures de bureau, des études de projets et autres.
Cette situation a amené l’Etat à suspendre le paiement de sa dette intérieure, c’est-à-dire, sa dette à l’égard des entreprises locales dont celles pourvoyeuses en fournitures de bureaux.
Selon une source du Ministère des finances, les Ministères des PME et des mines contourneraient le code des marchés publics en sous-estimant ou en découpant les marchés en plusieurs petits marchés de moins de 30 millions de FCFA pour les passer de gré à gré, et sans contrôle du service fait par la direction générale de contrôle des ressources et charges publiques ( DGCRCP).
Néanmoins, révèlent d’autres sources, ‘’cette pratique n’est pas généralisée’’ et l’audit enregistre déjà 50 milliards d’économie, montants faramineux qui devraient justifier que la Commission Nationale de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite s’en saisisse.