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Exclusion du maire de Cocobeach : Démission collective des militants du PDG
Publié le samedi 19 novembre 2016  |  Gabon Review
Faustin
© Autre presse par DR
Faustin Boukoubi, secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir).
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Une semaine après l’exclusion du maire de Cocobeach, des militants du Parti démocratique gabonais (PDG) ont récemment décidé de démissionner, jugeant «arbitraire» la décision du Secrétariat général à l’encontre de l’ancien édile.

Près d’une quinzaine de militants des fédérations 1 et 3 du département de la Noya ont démissionné du Parti démocratique gabonais (PDG) le 14 novembre 2016 dans la commune de Cocobeach. Parmi ceux-ci, on compte six conseillers municipaux et un conseiller départemental. La raison de cette démission collective : l’exclusion, le 7 novembre 2016, de Jean de Dieu Nguema Mba, l’ex-maire de la commune. Dans le courrier adressé à Faustin Boukoubi, le Secrétaire général du parti, les démissionnaires regrettent une «décision arbitraire» résultant, selon eux, de «la dérive autoritaire et antidémocratique qui a désormais cours au sein de ce parti».

Après près de 20 ans à la tête de la mairie de Cocobeach, Jean de Dieu Nguema Mba a été «reconnu coupable de duplicité flagrante, d’intelligence avec l’adversaire». Les responsables du parti lui avaient notamment reproché ses actes lors de la présidentielle d’août 2016, le jugeant trop proche de l’opposition incarnée dans la commune par Michel Menga, ancien député PDG de la localité, aujourd’hui Secrétaire général du Rassemblement Héritage & Modernité, un parti créé par les députés démissionnaires du PDG il y a plus d’un an. Une accusation que l’ancien édile continue de contester. Il voit dans son exclusion «un règlement de compte» orchestré par un membre du Secrétariat général du parti, originaire de Cocobeach, qui se serait juré d’avoir la peau des proches de Michel Menga.

N’empêche, cette nouvelle démission collective au sein du Parti démocratique gabonais vient relancer le débat sur la gestion de la formation politique à laquelle appartient Ali Bongo. Depuis ces dernières années, particulièrement depuis 2009, certains se plaignent d’une véritable «absence de démocratie». Le débat contradictoire, affirment d’autres, n’y est plus envisageable. Désormais, «tout le monde épie et soupçonne tout le monde».
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