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Education : Début des discussions entre le gouvernement et les syndicats
Publié le samedi 19 novembre 2016  |  Gabon Review
Florentin
© Autre presse par DR
Florentin Moussavou, ministre de l’éducation nationale.
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Près d’une semaine après le lancement de la grève générale illimitée décrétée par les enseignants, le ministre de l’Education nationale a initié une rencontre avec les syndicats le 17 novembre 2016

Florentin Moussavou, le ministre de l’Education nationale, a présidé, le 17 novembre 2016, une rencontre avec les enseignants pour tenter de mettre fin à la crise qui secoue le monde de l’éducation depuis l’annonce de la rentrée scolaire pour le 31 octobre 2016. Une rencontre organisée quatre jours après que les syndicats du secteur aient décidé d’une grève générale illimitée jusqu’à satisfaction de leurs différentes revendications. Au cours de la réunion, chaque organisation syndicale représentée n’a pas manqué d’exprimer son malaise au membre du gouvernement. «Nous n’avons pas abordé la question liée à une éventuelle suspension de notre grève», a indiqué Daniel Mezui, président du Syndicat national des formateurs et enseignants du pré-primaire (Synafep).

Devant la détermination des syndicalistes, Florentin Moussavou a annoncé qu’il initiera, à partir du mercredi 23 novembre des séances d’échanges avec chacun des syndicats. Le ministre entend ainsi discuter avec chacune des structures sur leurs différents cahiers de revendications. Si cette promesse a été bien accueillie par les responsables syndicaux, ceux-ci n’ont pas manqué d’émettre quelques doutes, tout en attendant que le membre du gouvernement vienne effectivement à leur rencontre. D’autant que le 12 novembre, lors du lancement de leur grève générale illimitée, les syndicalistes avaient assimilé le silence du gouvernement à du «mépris» à leur endroit, après qu’ils aient lancé une grève d’avertissement deux semaines plutôt.

Parmi les revendications des syndicats de l’éducation, on compte les difficultés liées à l’orientation des élèves de classe de 6e, l’insuffisance de salles de classe, le non-paiement de la PIP pour certains enseignants «oubliés», le réaménagement des heures de cours en fonction des effectifs pléthoriques dans plusieurs établissements, le paiement des heures supplémentaires et le retard d’intégration de plusieurs enseignants et cadres.
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