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Cap sur une croissance plus durable et inclusive
Publié le vendredi 18 novembre 2016  |  Primature
Emmanuel
© Autre presse par DR
Emmanuel Issozet Ngondet, nouveau Premier ministre, chef du gouvernement gabonais
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Pour y arriver, Emmanuel Issoze Ngondet, le Premier Ministre table sur l’accélération du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE)

Devant les députés lors de sa déclaration de politique générale, Le locataire du 2 décembre veut relancer l’économie en créant, grâce à la revalorisation des secteurs hors pétrole, les conditions d’une croissance plus durable et plus inclusive. Depuis 2015, a-t-il expliqué, la croissance connaît un ralentissement draconien. Elle s’est établie à +3,9%, tirée essentiellement par le secteur pétrolier (+8,6%) dont la bonne performance résultait des effets bénéfiques des investissements antérieurs. Pour l’année 2016, «des indications dignes de foi montrent que, tout en baissant, la croissance économique ressortirait positive malgré un contexte international difficile». Elle se situerait à +2,9% au lieu de 3,9% un an auparavant.

«Réjouissons-nous qu’elle soit portée par le secteur hors pétrole (+4,1%), cela souligne nos progrès dans un contexte où le secteur pétrolier reculerait de 5,5%», a-t-il précisé non sans affirmer que l’économie gabonaise a progressivement renforcé sa résilience face aux chocs exogènes. Toutefois, «comparativement à la loi des finances, nous risquons de connaître un déséquilibre budgétaire de l’ordre de 410,8 milliards de francs CFA en 2016, du fait d’une collecte de recettes plus faibles que ce que nous avions prévu».

En matière d’endettement public, l’encours de la dette s’établirait à 3160,1 milliards de francs CFA à la fin 2016. Soit un taux d’endettement de l’ordre de 39,4% (hors avances consenties par la Banque centrale) en 2016 contre 37,3% en 2015, consécutivement au repli du Produit intérieur brut (PIB). Dans ce contexte, les perspectives de l’économie gabonaise pour 2017 resteraient étroitement liées à l’évolution de la conjoncture internationale. «Mais elle dépendrait aussi de notre détermination à accélérer la mise en œuvre du PSGE», a relevé le Emmanuel Issoze Ngondet.
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