Le ministre de la Santé publique et de la Population a visité, vendredi dernier, les centres d'infectiologie de Libreville. Il s'agissait d'aller s'enquérir des modalités de prise en charge des personnes atteintes de la tuberculose.
LES services d'infectiologie du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) et de l'hôpital spécialisé de Nkembo : Centres de traitement ambulatoire (CTA), service tuberculose, les Grandes endémies et le Centre national de vaccination ont reçu, vendredi dernier, la visite du ministre de la Santé publique. Le Pr Léon Nzouba est allé s'enquérir des modalités de prise en charge des malades atteints de la tuberculose et du VIH-Sida.
A Nkembo, le membre du gouvernement a noté la vétusté de certains bâtiments au complexe hospitalier, vieux de plus 70 ans aujourd'hui. Parmi les maux inventoriés, il y a le circuit électrique défaillant, la gestion de déchets biomédicaux, le laboratoire qui ne fonctionne plus qu'avec un seul microscope, l'absence d'une ambulance et d'un pneumologue, la carence d'eau courante, etc., comme l'a déploré la directrice de ladite structure sanitaire, Yolaine Ntsame Nguema.
« L'hôpital de Nkembo est un complexe de l'époque coloniale, qui a besoin d'une cure de jouvence pour être moderne. L'absence d'eau ici est l'épicentre de nos malheurs », a-t-elle ajouté.