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«L’IAI est à l’image de ses États membres aujourd’hui», estime Benadjingar Djérabé Goldoum
Publié le samedi 12 novembre 2016  |  Gabon Review
Benadjingar
© Autre presse par DR
Benadjingar Djérabé Goldoum, coordonnateur général du Comité provisoire de gestion (CPG),
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Etablissement régional spécialisé dans l’enseignement des sciences de l’informatique, IAI a été paralysée pendant plusieurs années par des difficultés financières et organisationnelles. L’ancien coordonnateur général du Comité provisoire de gestion (CPG), Benadjingar Djérabé Goldoum, revient dans cette interview sur la situation de l’école.

Gabonreview : À sa création l’IAI avait été conçu comme un outil de développement et de maitrise des sciences de l’informatique par les Africains. Or on n’a pas de silicone valley. Est-ce un échec ?

Benadjingar Djérabé Goldoum : On ne peut pas dire que c’est un échec. Peut-être qu’il n’y a pas eu de silicone-valley à IAI, mais l’institution a contribué au développement du numérique partout dans les États dans le monde entier. Les produits de l’IAI travaillent aujourd’hui dans toutes les grandes entreprises et ils développement peut être plus au nom de l’IAI, mais au nom de ces entreprises-là. C’est plutôt une réussite pour nous.

Certains pays fondateurs se sont retirés du projet et l’école a végété par moment faute de financement. Ce problème a-t-il été réglé ?

Aucun pays signataire de la convention de création de l’IAI ne s’est retiré officiellement. Il y en a qui ont eu des problèmes, donc ils sont un peu absents. Mais personne n’a signifié officiellement que je me retire de la convention. Nous sommes toujours onze. Naturellement la conjoncture mondiale qui affecte les États membres influe également et négativement sur le fonctionnement de l’IAI. Et lorsqu’on est une école inter-État, les États sont loin, IAI est au Gabon, mais il faut aller chercher l’argent loin chez les États. Tant que vous n’allez pas les chercher, les États vous oublient. Mais On réussit tant bien que mal à financer notre budget même si ce n’est pas à la hauteur de ce qu’on espère.

Comment se porte IAI ?

IAI va comme l’ensemble de ses États membres aujourd’hui. On ne peut pas dire que l’IAI va bien. IAI va mal avec quelques difficultés. Mais ce ne sont pas des difficultés qui sont insurmontables. Il faut pouvoir et c’est justement pour cela que nous avons engagé la mutation, la restructuration. Et ce serait le travail de la nouvelle direction.

Vous avez, comme d’autres grandes écoles, basculé dans le système LMD. Quelles sont vos offres de formation, sont-elles attractives, comparés à celles des écoles similaires en Europe ?

Nous sommes une école d’ingénieur, donc nous le restons. Mais le système LMD est le système d’avenir donc, il a fallu réfléchir pour permettre à nos étudiants qui veulent poursuivre leurs études dans d’autres écoles en Europe ou en Amérique de pouvoir avoir un système d’équivalence très simple. C’est pourquoi, nous avons créé à côté d’autres formations d’ingénieur de diplôme de master.

Aujourd’hui nous avons trois masters, une en informatique management des entreprises, un en conception de système d’information et un master en réseau et télécoms qui fonctionnent en après-midi, pour permettre à ceux qui travaillent en journée de venir. Comme nous venons de lancer sous forme d’un projet, naturellement nous essayons de faire des réglages pour pouvoir l’adapter. Comme tous les diplômes de IAI, ils sont attractifs parce que le produit IAI bénéficie d’un label qui a encore de la côte.
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