Reçu, mardi dernier, par le garde des Sceaux, Alexis Boutamba Mbina, les magistrats ont fustigé le “manque de considération” dont ils font l'objet de la part du gouvernement.
LE cahier des revendications soumis, mardi, au ministre de la Justice, garde des Sceaux, chargé des Droits humains, Alexis Boutamba Mbina, par le bureau directeur du Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag), porte sur six points qui concernent davantage leurs conditions de travail que de vie.
Lesdites revendications portent sur la construction et/ou l'attribution des bâtiments devant abriter les tribunaux administratifs de Franceville et de Port-Gentil, qui sont toujours à la traîne ; la délocalisation du tribunal administratif de Libreville et de la Cour d'appel administrative dans l'un des bâtiments de Batterie-4. En l'occurrence celui ayant abrité les défuntes juridictions spéciales.
A ce sujet, le Synamag s'est dit satisfait de constater que ledit immeuble accueille actuellement, au quatrième palier, le cabinet du garde des Sceaux. En revanche, le Synamag ne comprend pas qu'au sein du même immeuble, pourtant “propriété mise à la disposition du ministère de la Justice”, s'y trouve désormais logé aussi le ministère de l’Égalité des chances. Toute chose que les magistrats dénoncent.