Afin d'ouvrir un peu plus le débat, le président de l'Assemblée nationale avait décidé de donner la parole, au delà du seul groupe PDG.
Une (petite) entorse à la règle et l'occasion bienvenue pour tous, quelles que soient leurs attaches politiques, de s'exprimer. Outre le parti au pouvoir, largement majoritaire, des élus issus de l'UNPR, du RPG, du CLR, du PSD et des indépendants, proches de l'opposition radicale, auront ainsi l'occasion de s'exprimer. Certains, à l'image de Rémy Ossele Ndong (PDG) et de Nziengui Mihindou, auront clairement affiché leur soutien à la ligne politique du Premier ministre. Non sans souligner " l'obligation de résultat ".
Beaucoup plus critique, Me Louis-Gaston Mayila s'est attardé sur l'état peu reluisant du pays. Il adressera nombre de questions et posera pour priorité la nécessité " de remettre le Gabon sur les rails ". Autre intervention remarquée, celle d'Albertine Maganga Moussavou. Certaines situations comme celle de la Postbank, ne peuvent durer, et de demander: " la valeur d'un gouvernement se juge aux actes posés. Et non aux promesses."
En ces temps difficiles, " où l'on ne sait pas qui est qui ", le président du groupe parlementaire PDG, André-Dieudonné Berre a réitéré son soutien absolu. " Nous sommes à côté de vous, derrière vous et avec vous ". Les législatives se profilent, on resserre les rangs.