MARRAKECH – L’accès au mécanisme de financement du fonds vert pour le climat par les agences (BAD, BOAD), et les ONG africaines a été au centre d’âpres discussions jeudi, au pavillon africain à Marrakech dans le cadre de la COP22 que le Maroc abrite depuis lundi dernier.
Selon le responsable de l’unité finance climat du Sénégal, Dethie Soumara Ndiaye, la question d’accès au fonds vert n’est pas insurmontable, il suffit simplement aux pays africains et aux institutions financières africaines telles que la Banque africaine de développement (BAD), la Banque ouest africaine de développement (BOAD) de soumettre des projets respectant les conditions pour y être admis.
De son côté un responsable d’une ONG béninoise a demandé s’il pouvait directement avoir accès à ce fonds sans passer par son Etat et dénoncé par ailleurs que la demande ne se fait dans la langue anglaise.
En guise de réponse M. Soumara Ndiaye a reconnu que la demande formulée uniquement en anglais constitue un obstacle pour les pays n’utilisant pas l’anglais comme langue de travail officiel.
Il a suggéré que le fonds vert puisse accepter que les pays soumettent leurs projets dans les langues officiels agrées par les Nations unies.
Confronté aux problèmes de changement climatique, les pays africains n’ont pas souvent les ressources nécessaires pour y faire face.
Le fonds vert pour le climat est un mécanisme financier de l’Organisation des nations unies, rattaché à la Convention cadre des nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Il a pour objectif de réaliser le transfert de fonds des pays développés à destination des pays les plus vulnérables afin de mettre en place des projets pour lutter contre les effets des changements climatiques.
IM/IM