Une délégation conduite par le ministre de l’Emploi s’est récemment rendue à Nkok, où elle a visité le futur site d’un centre formation professionnelle, fruit d’un partenariat avec la Holding chinoise Project Engineering Company (Avic).
Conduite par le ministre de l’Emploi, une délégation de ce département ministériel s’est récemment rendue à Nkok, à une trentaine de kilomètres de Libreville. Objectif : identifier le site d’un futur centre de formation ultramoderne de formation professionnelle. Ce dernier est censé encourager la création d’emplois par la mise en place d’enseignements sous forme de reconversion et de formation continue.
Le centre sera construit par la Holding chinoise Project Engineering Company (Avic), avec une capacité d’accueil estimée à 3000 étudiants. Soit 1800 internes et 1200 externes répartis sur 12 filières dans différents domaines industriels. Un espace de 10 hectares a ainsi été identifié pour accueillir le futur centre de formation.
Selon le ministre Eloi Nzondo, «le choix de ce site favorisera la prise en compte de l’économie locale propre à la région dans les enseignements dispensés, tout comme les deux autres». La construction de cette infrastructure s’inscrit dans le cadre d’une signature de convention entre le gouvernement gabonais et la Holding Avic, au New York Forum Africa 2013, à Libreville.
Selon les termes de ce contrat, en plus du centre de formation de Libreville, deux autres seront également construits : un à Franceville (Mvengué) et un autre à Port-Gentil (Ntchengue). Le financement des travaux est garanti par la banque chinoise Exim Bank et l’investissement pour chaque centre s’élève à plus de 24 milliards de francs CFA.
La partie chinoise apportera 85% du financement, avec un prêt préférentiel en crédit acheteur de plus de 60 milliards francs CFA. La contrepartie gabonaise est évaluée à hauteur de 15%, du coût total du contrat commercial avec Avic, soit plus de 10 milliards de francs CFA. Cette contrepartie est une conditionnalité au premier décaissement d’Exim Bank Chine, pour le démarrage des travaux, prévus sur une durée de trois ans à partir de la date de lancement.