Réunis en séance plénière extraordinaire, le 8 novembre dernier à Libreville, les membres du Conseil national de la communication (CNC) ont planché sur le cas de l’hebdomadaire le Douk-Douk, qui a écopé d’une suspension d’un mois. Il est reproché à cette publication d’avoir incité au meurtre de Hugues Nordi, premier conseiller à l’ambassade de France au Gabon.
Après audition du responsable de ce titre, l’instance de régulation des médias a ainsi pris la décision qui lui semblait appropriée. Cette décision est intervenue après une saisine introduite par l’ambassadeur de France auprès du CNC, dans l’optique de l’éclaircissement des allégations du journal.
Dans ce n°136 du 14 octobre 2016 incriminé, il était fait état de la préparation d’un coup d’Etat contre les institutions de la République gabonaise. Hugues Nordi avait alors été accusé d’en être le principal instigateur. Le CNC rappelle que ce diplomate avait été «traité de tous les noms d’oiseaux». Pis, a indiqué le rapporteur du CNC, le journal avait également appelé «tous Gabonais habités d’un minimum de patriotisme à abattre cet homme nuisible».