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Réélection d’Ali Bongo : Nouvelle requête des avocats de Jean Ping
Publié le jeudi 10 novembre 2016  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Maitres Eric Iga Iga et Jean Rémy Bantsantsa, les avocats de Jean Ping
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Refusant de «tourner la page» du scrutin présidentiel d’août 2016, les conseils de Jean Ping ont déposé une requête en révision des décisions de la Cour constitutionnelle ayant permis la réélection d’Ali Bongo. Ils regrettent de «grossières incohérences».

Un mois après le dépôt de sa première requête en réformation de la proclamation des résultats du scrutin présidentiel dans le Haut-Ogooué et le rejet dans le fond de celle-ci, Jean Ping n’en a pas fini avec la Cour constitutionnelle. Ses avocats, maîtres Jean Rémy Bantsantsa et Eric Iga Iga, ont annoncé le dépôt d’une nouvelle requête du candidat malheureux de l’opposition. Cette fois, il s’agit de s’attaquer aux décisions n°50/CC et n°52/CC du 23 septembre 2016, relatives, entre autres, à la réception de la demande conventionnelle d’Ali Bongo puis à l’annulation des résultats de 21 bureaux de vote du 2e arrondissement de Libreville du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG).

Si l’équipe d’Ali Bongo avait jugé de l’irrecevabilité de plusieurs procès-verbaux raturés et surchargés en accusant les représentants de Jean Ping d’avoir tenté de les falsifier, pour l’équipe juridique de l’opposant, «la gardienne des lois s’est laissée abusée», à moins qu’elle l’ait volontairement choisi. «Les décisions rendues par la Cour constitutionnelle l’ont été sur la base de faux documents», a déclaré Me Jean Rémy Bantsantsa, affirmant que «les représentants de Jean Ping n’ont jamais signé de PV raturés ni surchargé, sinon la Cenap l’aurait fait remarquer plutôt». «Il est aisé de constater que ces PV ne pouvaient être que des faux grossiers fabriqués par Ali Bongo lui-même, pour faire croire à l’existence d’irrégularités susce

ptibles d’entraîner leur annulation», a renchéri Me Eric Iga Iga, qui n’a pas manqué de remettre sur la table «l’obligation de la confrontation des procès-verbaux», censée lever tous les doutes et rétablir «la vérité des urnes».

L’autre aspect évoqué par les conseils de Jean Ping pour justifier sa requête concerne les «grossières incohérences» enregistrées dans les résultats du Haut-Ogooué. Entre les chiffres annoncés lors de l’audience publique du 24 septembre 2016 par le juge Jacques Lebama sur le nombre d’abstention, de bulletins nuls, le nombre de suffrages exprimés par candidat dans la province, pas plus que le taux de participation ne coïncide avec ceux publiés au journal officiel. «Aujourd’hui, personne ne sait exactement sur quels résultats Ali Bongo a été élu. La Cour constitutionnelle ne le sait pas elle-même», s’est moqué Me Bantsantsa.

Pourtant, bien qu’ayant assuré que ce second recours est recevable conformément à l’article 87 de la loi organique, les conseils de Jean Ping n’ont pas montré plus d’assurance quant à la déchéance d’Ali Bongo par la Cour constitutionnelle après examen. Leur objectif, ont-ils indiqué, est de «montrer que le débat de la réélection d’Ali Bongo n’est pas clos», tout comme cette nouvelle requête est une façon d’«épuiser tous les recours de droit». «Nous n’avons pas de potion magique pour redresser la Tour de Pise», a ironisé Me Iga Iga.
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