Le Vice-premier ministre en charge de l’urbanisme, de l’habitat social et du logement, Bruno Ben Moubamba a déclaré mardi dans une conférence de presse que des personnes qui occupent illégalement les logements sociaux d’Angondjè au nord de Libreville et à Bikélé au sud est de la capitale seront expulsés par la puissance publique avant fin novembre.
« Les occupants illégaux des logements sociaux seront délogés avant la fin du mois de novembre« , a déclaré M. Moubamba, indiquant que « force restera à la loi ».
Selon le ministère du logement, l’état des lieux effectué par les nouvelles autorités révèle que 354 logements squattés à Angondje n’avaient pas encore été attribué aux propriétaires faute de contrats de bail. Les propriétaires ont été appelés à se rendre à partir du 11 novembre courant à la direction générale de la Société nationale du logement social ( SNLS ) pour » contractualisation « .
A Bikélé on trouve 325 logements occupés illégalement. 116 propriétaires n’arrivent pas à intégrer leurs propriétés à cause de ces squatters.
« Nous allons rétablir l’ordre et restaurer l’autorité de l’État « , a martelé Bruno Ben Moubamba qui n’a pas manqué de fustiger le comportement malveillant de certains citoyens parmi lesquels les agents de force de sécurité et de défense. Des militaires et policiers parfois plus gradés sont parmi les squatters.
Le Gabon accuse un déficit d’environ 250 000 logements. Les populations surtout les plus démunies éprouvent d’énormes difficultés pour se loger faute d’une politique de logement harmonieuse. Le nouveau ministre de tutelle a promis mettre en place une politique volontariste pour mettre fin au désordre urbanistique au Gabon. Parmi les mesures prioritaires prises par Bruno Ben Moubamba, la réforme de la gouvernance des outils d’appui à la politique de l’habitat et du logement.