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Rentrée littéraire : Les écrivains veulent la création d’un fond de soutien pour promouvoir le livre gabonais
Publié le mardi 8 novembre 2016  |  Gabon actu
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© Autre presse par DR
Les écrivains gabonais posant pour la postérité avec le ministre d’Etat à la culture et son délégué au terme de la cérémonie de rentée littéraire
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Le président de l’Union des écrivains gabonais (UDEG), Erick Joël Bekalé a émis le vœu au cours de la cérémonie de rentrée littéraire 2016-2017 au Gabon que le gouvernement puisse créer un Fond de soutien pour promouvoir l’industrie du livre, laquelle connait d’énormes difficultés qui plombent son développement dans le pays.

« Que l’édition et la publication des livres fassent l’objet de la création d’un fond de soutien au ministère de la culture », a réclamé M. Békalé, indiquant par la suite que cette approche donnerait la possibilité à tous les écrivains gabonais (connus ou en herbes) de s’éclore conformément au programme de l’égalité des chances prôné par le président Ali Bongo Ondimba.


Les écrivains veulent également « voir émergé sur toute l’étendue du territoire gabonais des bibliothèques publiques pour les enfants et les apprenants ». Ils souhaitent aussi « voir amélioré le pourcentage des livres gabonais inscrits aux programmes scolaires gabonais ».

Le ministre d’Etat en charge de la culture et des arts, Alain Claude Bilié By Nzé a présidé cette rentrée littéraire, laquelle était couplée de la célébration de la journée internationale de l’écrivain africain. La rentrée avait pour thème : « la femme dans littérature gabonaise ». Parmi les invités d’honneur, Françoise Dikoumba, a représenté la première dame du Gabon, Sylvain Bongo, excusée.


Tout en promettant son soutien aux écrivains, Alain Claude Bilié By Nzé a également exhorté ces derniers à faire preuve d’imagination pour promouvoir davantage leurs œuvres afin d’être en phase avec le monde en perpétuelle mutation.


Pour le ministre de la culture et des arts, « Les gens de lettres doivent embrasser le temps d’aujourd’hui, et pour faire vivre le livre, leurs livres, investir les autoroutes digitales c’est-à-dire : tenir des blogues, publier des extraits de leurs textes sur internet, engager des conversations par les réseaux, inventer de nouveaux formats de production ».

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